L’Unafec John Banza : ‘‘ Il n’y aura pas d’agenda caché au dialogue’’

Vendredi 15 avril 2016 - 15:32
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[caption id="attachment_48714" align="alignleft" width="426"]Image retirée. UNAFEC[/caption]

Le secrétaire général adjoint de l’Unafec, John Banza a tenu à rassurer la classe politique surtout l’opposition qu’il n’y aura aucun agenda caché au dialogue. Pour ceux qui pensent que le dialogue, c’est l’endroit pour changer la constitution, Banza pense qu’ils se trompent. ‘‘L’aboutissement du dialogue, c’est le règlement de toutes les questions vitales qui touchent à la vie de la nation’’, prévient-il. Il n’est pas question de parler de glissement parce que la MP n’est pas organisatrice des élections. Le cadre Unafec assure que chacun doit jouer son rôle- la Ceni comme aussi la classe politique. Les choses sont claires et il faut éviter inutilement des suspicions, ajoute John Banza. Dans son argumentaire, il développe deux concepts importants pour expliquer le bien-fondé du dialogue. L’urgence et la pertinence. L’urgence, selon lui, s’impose au regard du retard accumulé dans l’organisation des élections. ‘‘Plus les choses trainent, plus la situation s’aggrave. En 2006, en 2011, il n’y a pas eu dialogue et les conséquences ont été fâcheuses’’, affirme le brillant juriste qui a fourbi ses armes dans l’Unafec. Pour lui, le dialogue, c’est d’abord la consolidation des acquis positifs des concertations nationales et ensuite, la correction des insuffisances constatées lors de ce grand forum. Par acquis positifs, le secrétaire général adjoint de l’Unafec voit par exemple la mobilisation qui a permis la fin de la guerre contre le M23. Par contre, il croit fermement avec le dialogue actuel qu’il faut une grande inclusivité. Inclusivité pour corriger les ratés des concertations nationales. Il estime qu’il est nécessaire d’intégrer le plus grand nombre d’acteurs qui n’ont pas pris part aux concertations pour résoudre la crise actuelle. Au sujet de la pertinence, John Banza dit viser ‘‘ce qui est plus essentiel pour le pays aujourd’hui’’. Les matières qui touchent à l’organisation des élections et surtout la sempiternelle question de la légitimité des assemblées provinciales et du sénat largement hors délai constitutionnel. Voilà pourquoi, le secrétaire général adjoint de l’Unafec réaffirme son soutien comme aussi celui de son parti au facilitateur Edem Kodjo. ‘‘Il est le bienvenu’’, dit-il. D’ailleurs, c’est à la demande de l’opposition qu’il y a le dialogue aujourd’hui. Et John Banza de rappeler que Edem Kdojo représente à la fois la volonté de la communauté internationale d’accompagner le Congo-Kinshasa dans ce processus mais aussi et surtout l’exigence de neutralité formulée par l’opposition et la société civile.