Lushima Ndjate, le dernier avertissement à un journaliste récidiviste

Samedi 21 novembre 2015 - 19:54

Le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a décidé de faire taire Lushima Ndjate pour de bon s’il s’entête à perdurer dans ses animations xénophobes. Le journaliste excelle par un langage ordurier contre ceux qui s’opposent au dialogue. Il s’attaque à tout le monde sauf à ceux qui défendent le régime Kabila. Trop, c’est trop, rappelle-t-on au Cesac. Lors de sa dernière réunion, l’organe de régulation des médias a décidé de supprimer l’émission ‘‘Congo Histoire’’ si le présentateur reprend les mêmes fautes professionnelles. Multirécidiviste, Lushima n’est pas du genre à céder à de telles menaces. Il se fait passer pour un chantre du Kabilisme. Toutes ces prestations sont un appât pour s’attirer les sympathies du régime mais surtout la manne financière. Il ne changera pas et il ne va jamais abdiquer, a indiqué un des ses collègues de la Rtnc. L’opinion s’indigne de voir à la télévision nationale, un journaliste s’attaquer à ces compatriotes sans la moindre sanction de sa hiérarchie. On se croirait à la radio de ‘‘mille collines’’ d’autant plus que Lushima dans ses hérésies, déterre même les vieux démons de nationalité. C’est lui désormais qui attribue la nationalité aux congolais. Si tu es du camp présidentiel, tu es congolais mais si tu es opposant au régime, il te colle un sobriquet, déforme ton nom et
sème le doute sur tes origines, a déploré un opposant. Plusieurs fois saisi par les acteurs politiques, le Cesac a été incapable de faire exécuter ses sanctions. Lushima bénéficie des couvertures solides que l’organe de régulation ne saura contourner. Le dernier avertissement à Lushima est un test pour cette institution d’appui à la démocratie qui risque de tout perdre faute de s’imposer face à un individu qui tance au quotidien l’état congolais.