Lutte contre la corruption en RDC : L’Ocep se félicite des avancées significatives

Mercredi 17 septembre 2014 - 13:45

Image retirée.L’état d’avancement de lelutte contre la corruption en République Démocratique du Congo, selon la vision politique du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange va grandissant. Le baromètre indique une évolution de 1.7% de coefficient de transparence à 2.1% à ce jour et une montée très sensible, selon le Directeur Général de l’Observatoire du Code d’Ethique Professionnelle (OCEP), M. Mwendambali

Il a fait cette révélation lundi 16 septembre 2014, à l’occasion de l’ouverture du séinaire – atelier, organisé par l’OCEP, du 16 au 18 septembre au salon Okapi de l’Hôtel Venus, situé dans la commune de la Gombe. Cet échange était axé sur « l’évaluation des efforts de la RDC en gouvernance et lutte contre la corruption », avec l’appui de la Banque Mondiale.

Plusieurs membres des institutions publiques ont pris part à cette cérémonie d’ouverture, y compris l’Inspecteur Général de la Plice Nationale Congolaise. Les responsables de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), l’Autorit de Régulation des marchés Publics (ARMP), l’Inititive de Transparence des Industries Extractives (ITIE), apporteront leurs expertises pendant trois jours des débats. Le ministère de la Justice, le Conseil Supérieur de la Magistrature, le ministère de la Fonction Publique, des Mines, Affaires Fonctières et l’Inspection Générale de l’Audit de la Police Nationale Congolaise, FEC, COPEMECO, FENAPEC, Société Civile, Eglises, Syndicats vont défnit leurs rôles et apports des parties prenantes dans la mise en œuvre du programme anti-corruption. « Le code de conduite de l’agent public de l’état doit devenir leluvre de chevet de tous les animateurs de la transition, car, les principes qu’il contient prônent non seulement l’amour de la patrie, la sauvegarde de l’intérêt général, l’esprit de sacrifice, mais aussi et surtout indiquent les pistes pour ne pas confondre les biens publics avec ceux des dirigeants », dixit Joseph Kabila.

Concept vision

D’entrée de jeu, le DG de l’OCEP a tablé son cours magistral sur les orientations plurielles de la vision du Chef de l’Etat en Gouvernance et lutte contre la corruption. Il a définit quelques préalables comme la vision, la gouvernance et la lutte contre la corrption. Par l’anecdote « vitre et manger », soit vivons-nous pour manger ou mangeons-nous pour vivre, qu’il a essayé d’émettre les hypothèses selon lesquelles, nous vivons pour répondre à nos besoins, laisser un nom dans l’histoire, profiter de la vie, pérenniser l’espèce humaine et l’humanité heureuse.

Comme dans un audtoire attentif, le DG de l’OCEP a démontré que dans les problèmes liés à la vision, il y a la compréhension et l’acte de celui-ci se projette dans le futur et son idéal est pour l’ensemble de l’humanité. Au cours de son intervention, il n’a pas fait allusion aux 5 Chantiers du pays, ni de la « Révolution de la Modernité », qui du reste semble être des somples slogans dans l’opinion, tandis que la vision du Président est de son avis, le leitmotiv de son mandant, dans la mesure où sa vision de la lutte contre la corruption est programme concu pourapporter des réponses ou remèdes à l’ensemble du pays et à l’humanité entière. Pour y parvenir, le n°1 de l’OCEP propose un travail éthique et productif, le respect de la personne humaine, la solidarité avec les autres, la lutte contre les injustices, avoir l’amour du travail bienfait, la lutte contre des valeurs néfatives, de développer la culture de la vérité, de la paix et de l’empathie en RDC.

Gouvernance

Pour ce qui est de la Gouvernance, il a paraphrasé Aristote en disant que c’est l’art ou la politique de bien gérer politique par ricochet, elle peut être considérée comme une unité de gouvernance parmi tant d’autres. On entend ici, disait-il, un ensemble des dispositifs qui sont en interaction de plusieurs éléments concurrents aux même ojectifs.

La corruption se définit comme une facilitation de quelque chose du fait d’une fonction quelconque.

Des efforts visibles

Le responsable n°1 de l’OCEP brossé succinctement la marche chronologique des efforts consentis et réalisés par le Chef de l’Etat et son Gouvernement d’amener à bon port ce combat des titans. De la présentation du projet de la bonne Gouvernance et lutte contre la corruption auprès des bailleurs de fonds en 2011 à Washington, la promulgation du décret-loi n°017/2002, de l’extrait » code de conduite sera le livre de chevet du gouvernement », création de l’OCEP (2003), signature de l’Accord cadre général de coopération entre la RDC et la RSA (2005), en passant par la création de la CENAREF, Joseph Kabila reste très déterminé à bouter hors du pays ce phénomène du corruption.

En 2006, reprise du thème de serment prioritaire de son quinquina, forme de criminalité à combattre, en 2008 : signature du protocole d’accord anti-corruption entre la RDC et la RSA, UNODC. En 2009, le lancement de l’opération « Tolérance Zéro » à Goma, convocation par décret du 1er Ministre sur l’impulsion du Chef de l’Etat du Forum national sur la lutte contre la corruption, la création d’un collège, en 2010, dépôt de la stratégie nationale de lutte contre la corruption au gouvernement, dépôt des projets anti-corruption, ratification et dépôt des instruments juridiques de la 8e convention de Nations-Unies contre la corruption, en 2012 : séminaire à Zongo, suivi de la signature d’engagement éthique pour les membres du congrès, en 2014, nomination de la représentante spéciale.

Il faut noter qu’il existe un réel engagement dans cette vision, c’est à ce titre que le DG exhorte hiérarchie de réitérer cet engagement politique, de mettre en place des codes de conduites exploitables et des mécanismes de socialisation professionnelle.

Ce séminaire – atelier tombe à pic, car après 12 ans de lutte contre ce fléau, l’OCEP fait une autopsie des ses efforts sur terrain, par rapport aux attentes escomptés, « il ne nous appartient pas de s’apprécier dans le miroir, il faut analyser le parcours pour permettre à la RDC de solidifier, jeter des nouveaux jalons, mais les avancées sont véritables grâce à l’implication personnelle du Pésident Kabila.

Julie Ngalula

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