Après un séjour médical de plus de deux mois en Afrique du Sud, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l’abbé Apollinaire Muhongolo Malumalu, a regagné Kinshasa, capitale de la RD Congo, le mercredi 15 avril dernier. Il a, à cet effet, animé une conférence de presse, le jour suivant soit hier jeudi 16 avril au siège de la centrale électorale, où l’abbé-président a parlé de sa santé. Il a aussi réitéré l’engagement de son institution d’appui à la démocratie de respecter le calendrier électoral global publié en février dernier.
« J’ai subi une grande intervention chirurgicale”, a-t-il fait savoir avant d’enlever la casquette plate grise qu’il portait en inclinant la tête pour faire voir le pansement sans trop insister sur des détails. Et d’ajouter, “ on a retrouvé la santé, on va tenu1 bon!” l’abbé-président a rassuré, “je veux donner ma grande contribution à ce processus”.
Le train électoral désormais en marche
Une façon de relever sa détermination et celle de tous ses collègues de tenir leur pari de mener à bon port le processus électoral en cours dans le pays. Comme toujours, il a répondu avec maîtrise aux préoccupations de la presse internationale et nationale.
Mais avant, l’abbé- président a indiqué que “le train électoral” est désormais en marche. Et pour lui, la CENI va tenir le pari et tenir aussi son calendrier des élections. Il a invité, dans ce même cadre, les partis politiques de procéder au dépôt des candidatures de leurs membres intéressés aux élections provinciales aux Bureaux de Réception et Traitement (BRTC) désormais ouvert à travers le pays.
« Nous voulons que toutes les parties prenantes accompagnent le processus selon leurs rôles”, a-t-il en outre sout.enu. Une autre invitation a été lancée à la Nation de se mobiliser pour les élections, de s’armer à tous les plans, même spirituel afin contribuer à la réussite du processus électoral en cours.
Pour lui, “il n’y aura pas des élections qui seront sacrifiées”, pour relever que la CENI va tenir compte de toutes les élections indiquées dans son calendrier. Dans l’entretemps, il a appelé à la mobilisation tous ceux qui soutiennent de prêt et de loin le processus électoral dans les pays.
Au gouvernement, le président de la CENI a lancé le message de prendre ses responsabilités. La centrale électorale s’engage, pour sa part, a accompagner le gouvernement congolais. Surtout quo la CENI attend jouer son rôle, qu’elle ne peut tronquer en organisant, dans des bonnes conditions et en toute transparence, les élections, les confirmations du prélat catholique.
C’est ainsi qu’il a rappelé de l’option levée par le gouvernement de financer l’ensemble des élections pour une enveloppe de plus de 1.200.000 USD. Il a donné même la précision qu’un « plan de décaissement » a été établi qui a été approuvé par le même gouvernement.
L’abbé Malumalu a. par ailleurs, donné les raisons qui font que les élections coûtent chères dans le pays. Il s’agit de problèmes des infrastructures qui n’existent pas et la logistique qui pèsent énormément dans le budget. Mais en ce qui concerne ce financement le gouvernement et la CENI s’étaient déjà mis d’accord, a soutenu le président de la CENI.
Financements
Pour ce qui est du financement des partenaires extérieur, l’abbé Malumalu, qui n’a pas donné de chiffres, a reconnu l’importance de ces contributions dans le cadre du Comité des partenaires, qui des fois, ne sont pas versées directement à la centrale électorale mais permettent le renforcement des capacités du personnel électoral à travers les formations et servent à d’autres besoins électoraux.
Concernant la loi sur la répartition des sièges, l’abbé-président a confirmé le travail réalisé par la commission mixte du gouvernement et de la CENI qui avait transmis le projet au niveau du Parlement (soit les deux chambres: haute et basse). Une promesse a été donnée de faire de ce projet de loi sur la répartition des sièges une priorité.
Par Lucien KAZADI T.