La crise qui couve à l'ARPTC après le détournement d'une prime de plus 100 mille dollars USD au profit des agents et cadres vient de prendre une nouvelle tournure. Les agents et délégués syndicaux mis sous pression en appellent au président de la République, garant de leurs droits syndicaux. Des sources au sein du collège d'administration renseigne que décision a été prise par son président, Oscar Manikunda, de désavouer la lettre écrite par l'intersyndicale qui avait dénoncé le détournement de la prime. Les agents et cadres de l'ARPTC sont sommés de signer une pétition contre leur intersyndical. Sous peine de perdre leur emploi. Selon nos sources, la pétition circule déjà à la direction technique de l'ARPTC sur Flamboyant. C'est l'homme de confiance et à tout faire du président du Collège d'administration, Gaston Kasongo qui l'a initiée. Méthode inadmissible qui rappelle le fascisme. Au lieu de s'expliquer sur la destination de la prime réclamée, Oscar Manikunda, l'homme fort de l'ARPTC qui répète que le premier ministre Augustin Matata et le vice-premier ministre Thomas Luhaka n'ont aucune autorité sur lui, préfère menacer de révocation ses propres agents en cas de refus de signer sa pétition inique. C'est à croire qu'il y a des gens qui travaillent pour nuire à l'image du chef de l'État. Il s'en prévaut mais pour faire du tort à ses agents. Les conséquences tomberont sur le chef de l'État.