Le National Democratic Institute (NDI) a clôturé, le vendredi 13 novembre 2015 à son siège, sur l’avenue Riviera à Macampagne dans la commune de Ngaliema, son atelier de 3 jours portant sur la planification de la Journée Internationale de la Femme 2016, autour du thème « Femmes et Elections ». Session inscrite dans le cadre du programme « Tomikotisa », financé par la coopération américaine au développement (USAID), elle avait pour objectifs principaux d’initier le processus de préparation de la Journée Internationale de la Femme et surtout de renforcer les capacités des femmes en plaidoyer afin de leur permettre de plaider pour une plus grande participation et inclusion aux élections et à la vie politique. Y ont pris part : des femmes des partis politiques partenaires ou non de Tomikotisa et d’autres femmes membres d’organisations de la Société civile et des médias.
A en croire Patrick Lembo, un des formateurs durant ce séminaire, l’année 2016 étant considérée comme électorale, il était absolument important initier les participantes aux principes de plaidoyer. En clair, il fallait leur montrer comment, mener et maintenir une campagne de plaidoyer comment évaluer et contrôler la mise en œuvre d’un plan de plaidoyer. « Nous avons entrepris d’appuyer les participantes dans l’élaboration d’un plan d’action traitant les barrières identifiées et comportant des objectifs spécifiques, quantifiables, réalistes et réalisables à temps pour la Journée Internationale de la Femme », a-t-il martelé.
Concernant le thème « Femme et les Elections », le formateur et les récipiendaires ont identifié, durant l’atelier, les défis et les solutions pour une plus grande inclusion et participation des femmes aux élections et dans les partis politiques. Ainsi, ils ont identifié des barrières financières et sociales à la participation des femmes aux élections en particulier, notamment Le manque de fonds nécessaires, mais aussi la faiblesse des lois telles que celle sur la parité.
Unanimement satisfaites de ce séminaire, certaines femmes politiques ont indiqué que ce fut une occasion de maîtriser les principes de plaidoyer, alors que d’autres ont fait noter que leurs capacités à plaider pour une plus grande participation et inclusion aux élections et à la vie politique ont été renforcées.
Pour rappel, lancé le 30 janvier à Kinshasa, le programme « Tomikotisa » [« impliquons-nous », en français. NDLR] vise à améliorer, pendant trois ans, la gestion et l’organisation des partis politiques congolais. Ce programme met également l’accent sur la promotion de la participation des femmes et des jeunes au sein des partis politiques. L’agence américaine de développement international (USAID) finance ce programme à hauteur de 3 millions de dollars américains.
Plusieurs activités sont prévues dar le cadre de ce programme: des focus group sur le rôle des partis politiques et la démocratisation en RDC, des formations diverses sur la participation politique des femmes et des jeunes, la planification stratégique, l’organisation et la croissance des partis, le leadership et le civisme, et autres, des séminaires et ateliers en faveur des partis politiques, des femmes et des jeunes, des cadres d’échanges “Mukutano” pour les leaders politiques, l’utilisation des médias et des nouvelles technologies.
Par Tshieke Bukasa