Jeudi 28 avril 2016, les habitants du quartier Museyi, à Binza Ozone, dans la commune de Ngaliema se sont réveillés sous le coup de l’émotion. Tôt le matin, les voisins de la parcelle située au numéro 13 de l’avenue Gombe, non loin du quartier Champ de Tir, ont entendu des pleurs provenant de la parcelle précitée.
Curiosité oblige, ils sont allés s’enquérir des raisons de ces pleurs. C’était la douleur, l’angoisse, l’amertume quand ils se sont aperçus que dans une pièce de la maison, un corps pendait au bout d’une corde. La victime de ce suicide n’était autre qu’un jeune garçon répondant au prénom d’Elie et frisant une vingtaine d’années.
Etudiant en 2ème licence à l’Université Pédagogique Nationale (UPN), ce garçon plein d’avenir, devait constituer l’élite de demain. On ignore les causes exactes de son acte désespéré, en se dormant, la mort si facilement.
Ce décès qui a affecté tout le monde dans son quartier, en commençant par les membres de sa famille, interpelle les jeunes qui aujourd’hui, entretiennent certaines amitiés qui ne concourent pas nécessairement à leur épanouissement.
Selon son entourage, ce garçon était de nature taciturne. Il ne parlait presque pas. « Je le voyais souvent. Il était très doux et gentil. Et, là, je me demande jusqu’à présent ce qui l’a poussé à poser un tel acte ? », s’est exclamé un de ses vieux du quartier.
On a appris qu’Elie, fils unique de ses parents, aurait laissé une lettre aux membres de sa famille, en disant qu’il n’arrivait plus à supporter les menaces et attaques lui proférées, étant donné qu’il était parti à l’université pour étudier et non pour autre chose, a fait savoir l’une des personnes ayant bien connu le défunt ….
Par Dorcas NSOMUE