Des rebelles ougandais des ADF sont accusés d’avoir tué trois femmes au cours d’une incursion organisée, dans la nuit de jeudi 23 juillet, dans la localité de Mayi moya, située à plus ou moins 50 km au Nord-Est de Beni-ville (Nord-Kivu). Selon des sources de la société civile locale, ces assaillants se sont introduits à Mayi Moya, où ils se sont attaqué à la population, puis aux positions des Forces armées de la RDC (FARDC).
Les mêmes sources affirment qu’après plus d’une heure d’accrochages, les militaires ont pu repousser les assaillants qui se trouveraient dans les périphéries de la localité de Mayi moya.
L’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda confirme cette information et parle également des maisons incendiées par les assaillants :
«L’ennemi s’est introduit dans la périphérie de Mayi moya. Mais, la situation est sous contrôle, les militaires sont là. Le bilan provisoire jusque-là, nous venons de perdre trois femmes tuées par l’ennemi, des maisons incendiées et pillées. L’ennemi a connu aussi des pertes».
Des sources sécuritaires indiquent par ailleurs que l’attaque de Mayi moya a été menée par des rescapés ADF, défaits par les FARDC dans la vallée de Mutara.
Les rebelles ADF sont accusés de s’attaquer aux grandes agglomérations, où vivent les populations, pour empêcher l’avancée des unités commandos des FARDC vers leurs bastions.
Cette attaque intervient un mois après que quatre de ces rebelles ont été tués et trois autres capturés au cours des combats qui les ont opposés aux FARDC dans la localité de Mayi moya.
Pendant ces combats, ces rebelles avaient réussi à incendier un véhicule des FARDC et kidnappé cinq civils, précisent les mêmes sources.