Selon Radio Okapi, ces vagues de déplacés arrivent dans les et Kanune, au Nord-Kivu., alors que selon la société civile du Nord-Kivu, la plupart des habitants des villages d’accueil de Bukumbirwa, Kishongya, Rusamambo et Kanune, fuyent également leurs maisons.
Epuisés et affamés après deux à trois jours de marche, les déplacés se disent incapables de poursuivre leur route.
Le président de la société civile du groupement d’Ikobo, Sylvain Mohindo, a évoqué même la présence de femmes enceintes dont le processus d’accouchement a été déclenché. Sur place pourtant, il n’existe aucune structure médicale pouvant les assister, s’inquiète-t-il. Dde meme, la prise en charge alimentaire des déplacés pose également problème. Les autorités administratives locales avouent leur incapacité à les encadrer. Elles invitent les organisations humanitaires à effectuer une mission sur les lieux pour évaluer leurs besoins.