Il s’agit d’un simple réaménagement technique dans l’organisation du Bureau politique du parti
Contrairement à ce qui se raconte dans certains salons huppés de la ville de Kinshasa, Willy Makiashi a toujours la confiance du secrétaire général du Parti Lumubiste Unifié (Palu), Antoine Gizenga Fundji qui vient de célébrer ses 90 ans de vie sur la terre des hommes.
Ceux qui se servent abusivement de la lettre écrite le 6 octobre 2015, adressée au Vice-premier ministre, doivent savoir que le patriarche, soucieux de voir Makiashi exercer en toute quiétude ses fonctions de vice-ministre et ministre de l’Emploi, du Travail et de la prévoyance Sociale (ETPS) au sein du gouvernement central de la République démocratique du Congo, l’a distancé du Bureau politique du Palu.
» Afin de vous permettre de vous occuper pleinement de vos fonctions ministérielles, je vous informe que vous ne faites plus partie du Bureau politique « , peut-on lire dans le premier paragraphe de cette notification.
Il n’est s’agit donc, nullement, d’une disgrâce, d’un discrédit, d’une révocation ou d’une exclusion quelconque dont serait victime Willy Makiashi qui a toujours manifesté sa loyauté et sa fidélité à Antoine Gizenga Fundji et au Palu.
Il n’y a aucune allusion à faire avec les mouvements actuels observés dans certains partis et regroupements politiques, caractérisés par des départs, démissions ou exclusions des membres.
Comme on peut le constater, c’est un simple réaménagement technique dans l’organisation du Bureau politique du Parti Lumumbiste Unifié (Palu).
» Désormais, donc, le secrétaire permanent et porte-parole du parti ira à la rencontre de nos partenaires, accompagné de ses adjoints « , conclut cette correspondance.
D’ailleurs, Willy Makiashi, apprend-t-on, n’a jamais pris part à une réunion de la Majorité présidentielle (MP) ou du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (Pprd) au nom du Palu. Ce dernier est un allié, au terme d’une alliance conclue en 2006 et renouvelée en 2011 entre Antoine Gizenga et Joseph Kabila.
Le VPM n’a pas été chassé du Palu, et il ne lui est reproché aucune usurpation du pouvoir, à lire du début à la fin la correspondance lui adressée par Antoine Gizenga.
Par Lefils Matady