Ebembe ya Adoula, «mort à Adoula », ce fut du poulet avarié importé en 1963 des USA par le gouvernement de Cyrille Adoula et vendu à vil prix particulièrement sur les marchés de Kinshasa, alors Léopoldville. Le gouvernement de la RDC avait dû, en effet, contracter une dette dont le paiement était échelonné sur 40 ans. Des générations et des générations ont remboursé un prêt dû à des poulets impropres à la consommation et qui avaient fini par monter l’opinion contre le Premier ministre. (…). Les marchés de la capitale seraient inondés des vivres frais, notamment des poulets, depuis les avant-veilles des festivités de la nativité (noël) et de nouvel an, 2015. Des plaintes inhérentes à des présomptions d’avarie sont enregistrées ça et là, et se fonderaient, entre autres, sur les dates d’expiration ou de péremption frappées tel un sceau sur divers surgelés. Il est, en effet, une marque de poulet, made in DRC (RDC) dit-on, dont la date limite de consommation et le poids ne sont indiqués nulle part. Il en est d’autres qui viennent d’Amérique latine, du Brésil apparemment, et déjà distribués dans certaines structures de la place dont la date d’expiration et le poids s’effacent facilement, juste en passant dessus le bout du pouce. Au marché de la Liberté (faubourg Est de Kinshasa), il est fait part de la vente des poulets dont le sachet d’emballage se trouve troué juste à l’endroit où sont mentionnés le poids et la date d’expiration.
POLD Azafa LEVI
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