Pour Jacob Zuma, la Chine va aider l’Afrique à se libérer de ses « fers » hérités de la période coloniale

Mardi 9 décembre 2014 - 09:02

« Dans leurs relations avec l’Europe, les pays africains se sentent considérés comme d’anciens sujets ou comme des citoyens de deuxième ou troisième zone. A l’opposé, dans les échanges entre la Chine et les pays africains, nous nous traitons comme des frères et sœurs », a-t-il ajouté.
Le président sud-africain qui effectuait une visite officielle en Chine a été accueilli en tant que « bon ami » par le président chinois Xi Jinping. Cette visite intervient quelques mois après le refus de Pretoria d’accorder un visa au chef spirituel tibétain en exil, le Dalaï lama, prix Nobel de la paix, pour préserver d’étroites relations politiques et commerciales avec Pékin.
La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique du Sud et son premier débouché et fournisseur en Afrique. La nation arc-en-ciel a intégré en 2011 le bloc des pays émergents des Brics, aux côtés du Brésil, de la Russie, de l’Inde et de la Chine.
Lors de sa visite en Chine, Jacob Zuma a signé une lettre d’intention sur la coopération dans l’énergie nucléaire entre la China National Nuclear Corporation et la South African Nuclear Energy Corporation. Les deux pays se sont également mis d’accord sur un programme de coopération de cinq à 10 ans et sur un renforcement de leurs liens dans le domaine commercial et des investissements. Les détails de ces accords n’ont pas été encore dévoilés.
Selon l’OIT : La croissance des salaires dans le monde portée par les pays émergents
A Genève, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a publié le Rapport 2014-2015 sur les salaires dans le monde. Publié tous les deux ans, le rapport passe en revue les principales tendances salariales dans les pays développés, émergents et en développement.
Le rapport analyse aussi les inégalités salariales sur le marché du travail et dans les revenus des ménages. Enfin, il contient une série de propositions, y compris sur la manière de traiter les inégalités et la discrimination sur le marché du travail. Les salaires sont encore inférieurs aux niveaux d’avant la crise dans les pays développés qui, selon l’organisation, sont presque en déflation.
Lors du lancement de l’examen global des salaires, les économistes de l’OIT ont averti que le peu de progrès qu’ il y avait eu au cours des deux dernières années a été alimentée presque entièrement par les économies émergentes. La Chine a été responsable de plus de la moitié de cette croissance des salaires, ainsi que d’autres économies asiatiques dont le Vietnam et le Cambodge.
Cela signifie que les pays de la zone euro ont connu une croissance zéro. Tout aussi préoccupant pour l’agence onusienne est l’écart grandissant entre la hausse de la productivité des travailleurs et de leurs salaires.
Cela serait dû au fait que les ménages reçoivent une plus petite part de la croissance économique et ont moins à dépenser à la fin du mois. L’OIT a également appelé à mettre en place des lois et des politiques anti-discriminatoires pour lutter contre les inégalités constatées dans les rémunérations des hommes, des femmes et des migrants.
Aux États-Unis les salaires des femmes sont jusqu’à 36 % inférieurs à ceux des hommes, et cette tendance, selon l’OIT, se renforce à mesure que l’on monte dans l’échelle de rémunération. A l’inverse, des pays tels que le Brésil et la Russie ont connu d’importantes réductions dans les écarts de salaire depuis le dernier rapport, paru il y a deux ans, ce dont s’est félicité l’OIT.
Kobler et Diaga Ndeye lancent un vibrant appel pour une modernisation des surfaces agraires
« L’utilisation durable des sols est un facteur essentiel dans la recherche de solutions aux problèmes liés à l’accroissement de la population et à la sécurisation alimentaire », a déclaré Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC à l’occasion de la Journée mondiale des sols.
Parce que la RDC dispose de larges étendues de terres fertiles et propices à l’agro-industrie, le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RDC interpelle les autorités congolaises et toutes les forces vives de la Nation pour une exploitation durable des ressources du sol.
Pour Diaga Ndeye, « la bonne gestion des terres, y compris des sols, contribue à la croissance économique, à la biodiversité, à l’agriculture durable et à la sécurité alimentaire. Elle contribue également à l’élimination de la pauvreté, à l’autonomisation des femmes, ainsi qu’à la lutte contre le changement climatique et à l’amélioration de la quantité d’eau disponible ». La 68e Assemblée générale des Nations-Unies a désigné le 5 décembre comme étant la Journée mondiale des sols et a déclaré l’année 2015 comme l’année internationale des sols.

 

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