Pour réduire le taux des accidents de circulation : Des véhicules au volant à droite interdits d’importation à Kinshasa en 2017

Vendredi 12 août 2016 - 11:25
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L’autorité urbaine de la ville de Kinshasa a décidé d’interdire, à partir de 2017, l’importation des véhicules dont les volants sont à droite, dans le but de réduire les cas d’accidents causés souvent par ces genres de véhicules à Kinshasa. La nouvelle est tombée comme un tonnerre dans les rangs des propriétaires de ces véhicules condamnés à s’en débarrasser dans une échéance de quatre mois.

Chaque jour qui passe, la ville province de Kinshasa enregistre plusieurs cas d’accidents de circulation routière causés par les véhicules appelés communément  » Ketches  » dont la plupart ont le volant placé à droite dans une agglomération où la conduite est adaptée à un code de la route qui exige des volants à gauche. Cette fréquence des accidents s’accroit plus avec l’autorisation octroyée par les officiels congolais qui ont favorisé l’entrée d’un nombre considérable de ces véhicules.

A en croire des sources bien informées, les voitures marque Toyota appelées communément  » Ketches  » au volant à droite ainsi que les taxi-motos font plus de dégâts sur les routes de la capitale en termes d’accidents de circulation. Les conducteurs de ces engins ne respectent pas souvent le code de la route.

Selon des observateurs avertis, certains arrêts de bus érigés à Kinshasa ne répondent pas aux normes de sécurité routière. D’où la plupart des conducteurs de ces véhicules de la mort ont parfois du mal à s’engager sur la route après stationnement.

Malgré cette situation d’inadaptation, ces engins contribuent beaucoup dans le transport en commun dans la ville province de Kinshasa. Il faut donc craindre que la décision interdisant l’importation de ces petites voitures affecte ce secteur.
Malgré cela, la Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR) salue cette décision tout en précisant qu’il faut débarrasser le transport en commun des engins qui ne répondent pas aux normes.

Par Guylain Imbula