Processus électoral : bientôt le RECIC en campagne de sensibilisation des électeurs

Mardi 5 janvier 2016 - 10:20
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Le siège de l’ong AETA a servi de cadre à la tenue, du 30 au 31 décembre 2015, de l’assemblée générale des organisations non gouvernementales membres du Réseau d’Education Civique au Congo (RECIC). Les travaux qui se sont déroulés pendant deux jours, étaient placés sous la supervision de Constance Mbwiti, Coordonnatrice du RECIC. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour. La question électorale était au centre des préoccupations des participants. Et conformément au statut du RECIC, l’objectif principal poursuivi par les organisateurs était la sensibilisation et l’éducation civique des électeurs. Raison pour laquelle, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa Yobeluo, était invité pour éclairer les leaders de la Société civile sur le processus électoral qui éprouve du mal à décoller. Dans son intervention, le président de la CENI a saisi l’occasion pour éclairer les uns et les autres sur les véritables défis du processus électoral en RDC. Surtout qu’il s’agit d’un processus contraignant au plan de la Constitution, avec 11 scrutins à organiser tant en suffrage direct qu’indirect. A propos, l’orateur a souligné la nécessité de passer à l’action. Parmi les préoccupations évoquées par l’assistance, figure celle relative à l’agencement des scrutins. A cette question, le président de la CENI a promis de travailler en toute responsabilité, conformément aux missions qui lui sont confiées par la loi. Avant de faire remarquer que l’indépendance de son institution était relative ; parce que l’accomplissement de ses devoirs et obligations dépend d’autres institutions telles que l’Assemblée Nationale pour les lois, et le gouvernement pour le financement. A son tour, remerciant le président de la CENI au nom de ses collègues, la Coordonnatrice du RECIC a promis que  les animateurs de son organisation vont relayer le message sur terrain par une grande campagne de sensibilisation. De son côté, Gérard BISAMBU, Secrétaire exécutif sortant du regroupement, a relevé un certain nombre de questions liées au processus électoral, dont l’enregistrement des nouveaux majeurs et la révision du fichier électoral. Il a insisté sur la nécessité de faire participer les nouveaux majeurs et les compatriotes de la diaspora au processus électoral.  Au total, Gérard Bisambu a posé quatre problèmes. «Une révision qui prendra en compte l’intégration des nouveaux majeurs et la diaspora ou une révision qui concernera tout le monde. Le deuxième questionnement c’est par rapport à la base des données qui concerne la liste des 23.000 candidats députés provinciaux qui ont été inscrits sur base des alliances qui pour la plupart se défont. Il est important que les politiques se rencontrent pour lever les options sur ce qu’on doit faire de ces candidats. La troisième question est celle du calendrier électoral. Quel agencement des opérations électorales faut-il adopter, car chaque parti politique a des avis divergents et souvent contradictoires ? La quatrième question se rapporte au financement des élections ». Par ailleurs, Gérard Bisambu a saisi l’occasion pour présenter le bilan des deux mandats passés à la tête de ce regroupement des ongs œuvrant dans la sensibilisation et l’éducation électorale en RDC. Dorcas NSOMUE