Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab, propose le renforcement des conditions d’adoption des enfants congolais. Il a fait cette suggestion mercredi 6 avril, lors de sa réplique aux questions des sénateurs sur ce sujet.
Evariste Boshab tient à ce que ces enfants, une fois adoptés, soient bien traités et ne partent pas dans des familles homosexuelles.
« Actuellement, il n’existe pas encore un organe central pour le faire le suivi post-adoption qui pourrait avoir comme mission de coopérer avec d’autres services centraux des pays d’accueil des enfants », a fait remarquer le vice-Premier ministre.
En attendant, Evariste Boshab propose de travailler en collaboration avec les services de suivi des enfants adoptés dans les représentations diplomatiques.
Suivez le vice-premier ministre dans cet extrait.
- Le Sénat a reçu pour examen et adoption ce projet de loi modifiant celle de la protection de l’enfant.
Depuis 2013, le gouvernement congolais a bloqué le départ des enfants congolais adoptés par des étrangers (européens et nord-américains).
Cette décision a été justifiée officiellement par la nécessité d'enquêter sur le bien-être des enfants adoptés à l'étranger à la suite d'allégations selon lesquelles certains auraient été maltraités, ou leur adoption transférée à des couples homosexuels, ce qu'interdit la loi congolaise.