Dans une correspondance adressée au président de la République vendredi 22 mars 2019, Kay Kumwimba,
Jean-Jacques Bemba,
Kuku Itambo et Constant Mutamba, tous membres du conseil d'administration de la Société Congolaise des Transports et Ports, SCTP, dénoncent "une violation flagrante des lois" de la part de la ministres du Portefeuille, dans la nominations des Directeur général et Directeur général adjoint devant assurer l'intérim après la suspension de Mukoko Samba.
Ces derniers rappellent que "l’article 9 du décret n°13/55 du 13
décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises du portefeuille de l'État dispose « qu’en cas de vacance temporaire à la fonction de mandataire public actif, l’intérim est organisé par le Conseil
d’Administration, conformément aux statuts». Et l’article 26 des statuts de la SCTP précise que le Directeur Général est nommé parmi les administrateurs".
Cette disposition ajoutent-ils, est corroborée par l’article 491 de l’acte uniforme portant sur les sociétés commerciales et
Groupement d'intérêt Économique qui dispose "qu’en cas d'empêchement temporaire ou définitif du directeur général, le conseil d'administration pourvoit à son
remplacement immédiat en nommant un nouveau directeur général".
"Malheureusement, grand était notre étonnement de constater que Madame la Ministre du Portefeuille avait déjà procédé, par arrêté ministériel, à la nomination de deux agents en qualité de Directeur Général a.i et de Directeur Général Adjoint a.i", ont-ils souligné.
En conclusion, ils "dénoncent avec la dernière énergie cet intérim qui consacre la parodie de droit à la tête de la SCTP, car
contraire à nos statuts".
"nous déclarons nuls l’entérinement par le Conseil d'administration de l'arrêté ministériel sus évoqué et les mises en place opérées à cet effet",
Ils sollicitent en outre "l’implication personnelle du Chef de l'État dans cette lutte pour le rétablissement de la légalité à la SCTP.
Que le salut des travailleurs de la SCTP soit la suprême loi".
JKM