La Regideso incapable de desservir convenablement ses abonnés en eau

Mercredi 19 novembre 2014 - 12:17

La ville de Kinshasa connaît, depuis un certain temps, un sérieux problème d’approvisionnement en eau et de déficit en fourniture électrique.
Des habitants de nombreux quartiers de la ville n’ont pas accès à l’eau potable à cause, soit d’une faible pression dans les tuyaux, soit du manque d’eau au robinet. Aucune excuse ni explication n’est présenté aux abonnés.

Les habitants de la commune de Kasa Vubu et des environs, par exemple, sont obligés de parcourir de longues distances pour avoir de l’eau. Cette situation inquiète de plus en plus la population Kinoise du fait que leur distributeur en eau potable ne dit mot pour l’amélioration de ses services. Au quartier ONL dans la commune de Kasa Vubu, l’eau coule avec une très faible pression.

Les abonnés sont contraints de faire réparer la machine avec leur propre argent. Les travaux de réhabilitation de la pression dans les robinets sont exécutés par le service technique de la Regideso elle-même avec une facture payée cash auprès des agents de cette entreprise publique.

L’on note, malgré ce désagrément, que les factures de la Regideso continuent à être déposées sans aucun souci avec le même coût élevé par une entreprise incapable de faire convenablement son travail.
La population appelle les autorités du pays à trouver des solutions urgentes en offrant un service de distribution d’eau de qualité.

L’eau est une denrée importante pour la lessive, le bain, les toilettes et autres travaux quotidiens « , fait remarquer une habitante de la commune de Kasa Vubu.

Elle indique que pour la cuisine comme pour le boire, les habitants des communes de Bandalungwa, de Kasa Vubu, ainsi que ceux d’autres quartiers environnants, achètent des sachets d’eau traitée, communément appelées » eau pure « .
Cette pratique, indique-t-elle, a de lourdes conséquences économiques, car il faut au moins deux grands paquets de sachets d’eau, soit environ 2000 Francs congolais pour satisfaire quelques besoins. Somme jugée élevée, au regard du faible pouvoir d’achat du kinois.
Par Julie Muadi