Image

Rudy Mandio avait pris son avion la veille de la marche de l'opposition du jeudi 26 mai pour y participer. Par ce geste, le président du PSN ( parti au service de la Nation), voulait tordre le cou aux critiques formulées contre la Diaspora, accusée de mener un combat virtuel au lieu de descendre sur terrain. Sur terrain précisément, Rudy Mandio y était avec sa base de Kasa-Vubu notamment mobilisée la veille par ce natif de cette commune. Présent à la marche, Rudy Mandio a été victime de la répression féroce de la police. Celle-ci à dispersé les manifestants avec une brutalité excessive pour une question d'itinéraire au niveau de la place dite Maison Schengen sur le boulevard du 24 novembre rebaptisé avenue de la Liberation sans succès. Ce cadre de la Diaspora a inhalé du gaz lacrymogène. Ses yeux ont été brûlés par la fumée des bombes lacrymogènes. Une inexpérience inédite pour cet ancien collaborateur de la présidente de l'UA, Nkosa Zana Zuma. Un peu secoué, Rudy a retrouvé ses esprits. C'est le lendemain de la marche qu'il s'est confié au micro de 7SUR7.CD. Rudy Mandio dénonce le fait que la police pour disperser les manifestants ait tiré à balles réelles. Il regrette la tournure qu'a prise la manifestation par la faute des policiers. Mais pour autant R. Mandio dit garder le moral haut. Cette expérience de terrain a renforcé sa conviction de voir l' alternance se concrétiser. Rudy Mandio, peut se targuer d'être le pionnier dans la Diaspora à avoir une expérience de terrain. En cela sa légitimité à parler au nom de la Diaspora et des compatriotes restés au pays en est décuplée. Il invite les autres membres de la Diaspora à s'impliquer sur place dès qu'ils en ont l'occasion pour combattre les dérives autoritaires du régime de Kinshasa.
[gallery type="slideshow" link="none" ids="51435,51434,51433"]