Au cours d’un point de presse qu’il a animé hier jeudi 20 novembre 2014 au siège de l’ECIDé, dans la commune de Kasa-Vubu, le Coordonateur de « Sauvons la RDC », Martin Fayulu, a fait savoir que cette campagne est déclenchée pour dire fermement « non » à la monarchie présidentielle en RDC.
Tout en rappelant le devoir citoyen consigné à l’article 64 de la Constitution, Fayulu a lancé un appel solennel à la population congolaise de boycotter et rejeter toute initiative ou opération tendant à éviter et à contourner la tenue de l’élection présidentielle en 2016.
Cet acteur de l’opposition a rendu un vibrant hommage au courage et à la bravoure de Jean Bertrand Ewanga, Co-coordonateur de « Sauvons la RDC », qui croupit en prison, victime comme Diomi Ndongala, Kabatshi et d’autres de l’intolérance politique.
Dressant le tableau sombre de la situation politique que traverse le pays, Fayulu a déploré :
- l’insécurité généralisée sur toute l’étendue du territoire national ;
-Le dysfonctionnement des institutions, la mauvaise gouvernance, la corruption, le non respect des droits de l’homme et l’enfer social de la population congolaise…
Il a aussi fustigé le fait que les rationalités et équilibres posés par la Constitution congolaise sont menacés par les velléités intempestives d’un changement brutal. Selon le Coordonateur de « Sauvons la RDC », des schémas de conservation du pouvoir sont imaginés par la Majorité Présidentielle pour instaurer une monarchie présidentielle en RDC.
Fayulu a rappelé que dans l’acte Constitutif de « Sauvons la RDC », il est expressément mentionné que pour atteindre ses objectifs, ce regroupement politique utilisera tous les moyens de mobilisation et de communication légalement reconnus aux organisations politiques et sociales en RDC, notamment :
- les campagnes de sensibilisation ; les meetings populaires ; les marches pacifiques ; les réunions dans les lieux publics et privés ; les conférences de presse ; etc.
Le clou de ce point de presse a été la distribution des copies du texte de cette campagne en français et langues nationales aux journalistes ainsi qu’à d’autres participants à la manifestation.
ERIC WEMBA