Sénat : le vice-ministre Mwedi Malila affirme que le gouvernement se préoccupe de la lutte contre la corruption

Mardi 20 octobre 2015 - 12:21

Le Sénat a écouté, lundi, le vice-ministre à la Coopération internationale venu répondre aux préoccupations des sénateurs sur la lutte contre la corruption. Il a aussi débattu et clôturé l’examen de la proposition de loi sur l’extradition.

Le gouvernement se préoccupe de la lutte contre la corruption devenue un fléau au pays. C’est ce qui ressort de l’intervention du vice-ministre à la Coopération internationale et intégration régionale, Franck Mwedi Malila qui répondait, lundi 19 octobre, aux préoccupations des sénateurs au cours de la séance plénière ténue au Palais du peuple sous la direction du président de cette Chambre parlementaire, Léon Kengo wa Dondo. Le vice-ministre a fait valoir à cette occasion la volonté du gouvernement de mettre en oeuvre les différents mécanismes pour gagner ce combat contre la corruption devenue structurelle. C’était à propos de l’examen par la plénière du Sénat du projet de loi autorisant la ratification de la convention de l’Union africaine (UA) sur la prévention et la lutte contre ce fléau.

Franck Mwedi a rappelé que la corruption, devenue infractioniel1e, est réprimée conformément au code pénal et aux différents textes complétés par d’autres comme la loi contre la rémunération illicite, le trafic d’influence et les activités de blanchement des capitaux. Il a indiqué que le gouvernement a mis en place d’autres structures à cet effet, entre autres, la cour des comptes, le guichet unique, la cellule technique de lutte contre la corruption, l‘Autorité de régulation des marchés publics. Ces mesures, a dit le vice-ministre, traduisent la politique volontariste du gouvernement l’ace à ce fléau. Le but visé selon lui, est la lutte contre la corruption par tous les moyens. Cette lutte doit être menée par tous les Etats et par tous les membres de la société.

Sur 54 membres de l’Union africaine, 48 ont signé cette convention, 37 l’ont ratifié. La RDC l’a signée en décembre 2003. Elle est entrée en vigueur le 5 août 2010.

Par ailleurs, le Sénat a procédé à la clôture, après un bref débat, de l’examen de la proposition de loi du sénateur Léonard She Okitundu relative à l’extradition. D’après le président de la commission sénatoriale des Relations extérieures, le sénateur Jean-Claude Mokeni, cette proposition de loi vient compléter l’arsenal juridique national et donner l’opportunité des règles sur des cas liés à cette problématique.

Par l’extradition, la RDC devra extrader toute personne résidant dans son Etat pour qu’elle subisse la peine identifiée.

 

Par Stéphane ETINGA