Auteur d’une question orale ave débat sur la gestion du secteur pharmaceutique en RDC , le député de l’opposition Clément Kanku est resté sceptique à la suite de la réplique du ministre de la Santé publique. Kabange Numbi a répondu au futur pour des questions présentement urgentes. Sinon le ministre de la Santé se complaint à faire le Ponce Pilate où il aurait dû agir avec fermeté.
Jamais l’Etat r-dcongolais, a-t-il fait savoir, n’a homologué un quelconque scanner qui décèlerait toute sorte de maladies à partir de la salive ou juste au contact de la main d’un patient. Jamais l’Etat r-dcongolais, par ricochet le ministère de la Santé n’a octroyé un titre que ce soit aux prétendus médecins coréens, chinois, ouest-africains qui essaiment dans les grandes agglomérations de la RDC de prester ni de vendre leurs produits. Pour ce faire, Kabange Numbi s’en va dès ce 12 mai 2015, en croisade contre des faux et usage de faux dans le secteur pharmaceutique.
Le ministre de la Santé publique, Kabange Numbi, a annoncé un chapelet des mesures qu‘il a qualifiées d’impopulaires mais o combien salutaires devant la Chambre basse du Parlement. Le ministre de la Santé a rassuré les élus de l’imminence d’un coup de balai dans le secteur tant à Kinshasa que dans l’arrière-pays. Tenez, sur quelque 6.000 pharmacies recensées dans la capitale, 78 seulement sont dûment autorisées à fonctionner par les pouvoirs publics dont le ministère de la Santé. Toutefois quelque 1750 officines sont éligibles, moyennant la satisfaction à quelques normes réglementaires, pour prester valablement en RDC. Cependant, le ministre de la Santé indique que, selon les normes nationales en matière de pharmacies, il faut une, une seule pharmacie pour 10.000 personnes en RDC, par conséquent, Kinshasa n’a besoin que de 1200 Pharmacies. Il ne se compte plus que du bout de doigt les jours de «wenzephar », se dit des maisons de vente des médicaments qui pullulent à Kinshasa.
S’agissant du circuit d’approvisionnement des médicaments, Kabange Numbi a précisé que près d’une vingtaine d’opérateurs oeuvrent dans ce secteur dont 16 pour la seule ville de Kinshasa. Cependant la qualité des médicaments tant importés que produits localement pose problème. A ce jouir, seule la quinine produite localement donne satisfaction. Toutefois Le ministère de la Santé ne reconnaît que 4 laboratoires pour attester de la qualité d’un médicament à savoir ; l’OCC, le labo de cliniques universitaires, Laphaki et Lacoki. Pour chaque analyse par lot, l’Etat paie 200 dollars à l’un ou l’autre laboratoire. Tous les six mois, une nouvelle analyse est effectuée sur le même produit. Pour le ministre Kabange Numbi, le budget annuel de la Santé publique devrait , en effet, se chiffrer à quelque 92 millions de dollars. Hélas.
POLD LEVI