Surveillance des élections : 4OO nouveaux membres de la CASE formés

Vendredi 7 novembre 2014 - 10:29

A la Maison des élections a été clôturée ce jeudi 6 novembre 2014, une formation des candidats
observateurs des élections pour le compte de la Commission Africaine pour la Supervision des
Elections (CASE) ayant réuni 400 nouveaux membres identifiés comme candidats observateurs. Durant
deux jours d’intenses communications portant notamment, sur l’Ethique et la déontologie de
l’Observateur électoral ; l’Etat des lieux du processus électoral en République Démocratique du Congo
et les perspectives des élections Urbaines, Municipales et Locales; et les Parties prenantes dans le
processus électoral.

Une déclaration finale a sanctionné lesdits travaux appelant tous les membres de la CASE disséminés
dans les 11 provinces de la République Démocratique du Congo à se mobiliser chaque jour davantage
par une implication ouverte au processus électoral. Elle annonce l’inauguration des missions de
formation et d’information dans toutes les provinces de la RDC dans les prochains jours. A cet effet,
elle appelle ses 25.000 membres regroupés dans les 63 organisations de la plateforme qu’elle dirige à
soutenir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et à préparer les candidatures
valables aux échéances électorales prochaines.

La CASE interpelle le Parlement

La CASE a salué l’évolution positive et encourageante des travaux visant la mise en place rapide de la
Commission Education Civique et Observation Electorale sous la facilitation de la plateforme AETA et
appelle tous les acteurs de la Société Civile à faire preuve de grande responsabilité afin de mener à bien
ce travail qui permettra de ressouder les énergies pour une meilleure prise en charge du programme
d’éducation civique et électorale en faveur de nos populations.

Elle encourage la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à continuer d’opposer une
rude résistance contre toute forme de pression d’où qu’elle vienne, afin de mener à bon port le
processus électoral qu’elle est appelée à prendre en charge. La CENI doit « continuer de demeurer
l’Eglise au milieu du village comme elle le fait actuellement et qu’elle soit définitivement assurée du
soutien sans faille de la Commission Africaine pour la Surveillance des Elections (CASE) tout au long
de son mandat ».

La CASE dénonce d’autre part, le retard pris par le Parlement de la République dans l’examen et le
vote des lois essentielles au processus électoral. Cette situation qui pénalise la bonne marche du cycle
électoral 2013-2016 est préjudiciable, dit-elle, au respect du calendrier.

Dans ce même ordre d’idées, la CASE invite le Gouvernement de la République à réserver une
attention soutenue au processus électoral et à doter l’Institution de Gestion des Elections des moyens
conséquents pour permettre à la CENI de jouer pleinement son rôle et surtout, de travailler dans la
sensibilisation électorale.

La CASE qui salue l’attitude actuelle de la Communauté Internationale vis-à-vis du processus électoral
congolais, demande aux partenaires des Nations Unies, de l’Union Européenne, des Etats-Unis
d’Amérique et des Organisations Internationales à financer sans réserve le processus électoral en ce qui
concerne précisément le programme d’éducation civique électorale et de sensibilisation.