Transport en commun à Kinshasa : Les acquéreurs insolvables des bus « Esprit de vie » traqués par la PCR

Vendredi 6 novembre 2015 - 12:46

Plusieurs de ces bus placés déjà dans les fourrières, à l’instar de celle installée au niveau de la poste de police à l’Echangeur de Limete !

Des acquéreurs insolvables des bus « Esprit de vie » sont traqués par les éléments de la PCR (Police de circulation routière). Plusieurs de ces bus sont déjà placés dans les fourrières. C’est le cas de la fourrière installée au niveau de la poste de police à l’Echangeur de Limete, à Kinshasa.

Donnés à crédit par le gouvernement aux opérateurs privés de transport en commun, ces bus sont mis en circulation depuis environ une année. Ainsi, un contrat de paiement échelonné de crédit a été signé entre les deux parties.

A l’heure actuelle, il y a des acquéreurs qui ne semblent pas respecter le contrat signé. Raison pour laquelle, ils sont traqués et voient leurs bus, acquis par crédit repris et détenus dans les fourrières.

Donnés à crédit alors qu’ils étaient tous neufs, les bus « Esprit de vie » sont opérationnels depuis déjà près d’une année à travers les grandes artères de Kinshasa, on se demande maintenant ce que le gouvernement compte faire après les avoir repris de leurs acquéreurs.

Surtout quand on sait que la plupart de ces bus sont déjà en plein amortissement et vont être surement déclassés après autant de mois de circulation à plein régime, soit du matin au soir pour faire le transport en commun.

Est-ce que le gouvernement va mettre en place une structure pour gérer les bus repris des acquéreurs insolvables ? Ou, par contre, va-t-il les les confier à l’une des sociétés de transport en commun à Kinshasa ?

Sinon que le gouvernement exige aux acquéreurs de trouver les moyens financiers pour apurer leurs crédits, soit de payer le montant prévu en cette période au risque d’être traduits en justice et condamnés pour non-respect de contrat. Nombreux sont ceux qui attendent que le gouvernement fixe l’opinion sur ce qu’il compte faire après avoir repris les bus « Esprit de vie » donnés à crédit aux opérateurs privés du secteur de transport en commun.

Pour rappel, le gouvernement a voulu améliorer les conditions de transport dans le pays. Raison pour laquelle, après avoir lancé la société « Transco », il s’était résolu à donner à crédit ces bus dénommés « Esprit de vie » aux opérateurs privés de transport en commun, et ainsi effacer la mauvaise réputation, dégagée par les taxi-bus « 207 » à travers la ville de Kinshasa.

Par Lucien Kazadi T