Dans un communiqué signé par son coordonateur provincial, Me Carlos Mupili, la Société civile de Kinshasa (SOCIKIN) encourage l’Hôtel de Ville de Kinshasa à veiller sur le contrôle technique des véhicules qui circulent dans la capitale afin d’éviter des accidents mortels occasionnés par des pannes techniques.
Cependant, la Socikin déplore de constater que ce contrôle technique des véhicules tel qu’envisagé par l’administration urbaine de Kinshasa ne vise rien d’autre que l’argent et non la protection des vies humaines des Kinois souvent victimes de tombeaux roulants à l’instar des bus 207 communément appelés » Esprits des morts « .
Sur terrain, la Socikin déplore les magouilles et s’indigne de voir que les agents de la division provinciale de Transports se permettent de monnayer le contrôle technique en livrant des documents sans un avis d’aucun garage aux carcasses roulantes sans frein ni phares et surtout dans un bureau sans voir le dit véhicule comme si le contrôle technique était une taxe ou une vignette.
Face à ces irrégularités de forme et de fond constatées, la Socikin exhorte le ministre des Transports, Me Justin Kalumba Muana Ngongo, à rappeler à l’ordre son administration.
La coordination de la Société civile de Kinshasa invite le chef de l’administration urbaine de Kinshasa, André Kimbuta, à faire arrêter la vente des accidents routiers et revenir au vrai contrôle technique tel qui l’avait fait en partenariat avec des garages de renom.
La Socikin prie le Procureur Général de la République à ouvrir une réquisition d’information pour établir des responsabilités pénales afin de condamner ces actes infractionnels.
Enfin, le Chef de division de Transports est prié de prendre des mesures visant à faire cesser des embouteillages inutiles par un contrôle assis sur une irrégularité manifeste.
Par Godé Kalonji Mukendi