Routinier de l’escroquerie et de trafic d’influence, le pseudo colonel Kakudji a été arrêté, le mercredi 26 novembre dernier, au bureau du président du conseil d’administration situé sur l’immeuble Shell au croisement de l’avenue Wangata et du boulevard du 30 juin.
L’escroc s’est toujours présenté chez les mandataires comme étant colonel de la présidence afin de bien appâter ses proies. Devant Mbala Kasanda, le PCA a eu le flair d’un criminologue qui a reconnu les traces d’un escroc avant qu’il soit trop tard. Kakudji disait avoir un message important à transmettre au PCA de l’OCC qui était absent de son bureau. Après un moment, le colonel a trouvé Mbala Kasanda déjà de retour à son bureau. L’homme a rempli toutes les formalités d’usage avec le remplissage de la fiche de demande d’audience en déclinant son identité. Première trace de trafic d’influence, Kakudji se présente comme un colonel de la présidence soit de la garde républicaine. Ce faux colonel chiquement habillé a commencé à vanter les réalisations du PCA au point que le Chef de l’Etat serait très content de son travail.
Et d’après ce vendeur du vent, Kasanda Mbala devrait figurer dans la liste PPRD pour accéder au gouvernement de cohésion nationale, sorti avant-hier. Malgré son discours alléchant, le PCA avait pris toutes les dispositions sécuritaires avec une jeep remplie des éléments de la police militaire en bas de l’immeuble Shell. Les éléments de la police dirigée par un major ont débarqué brusquement au bureau du président du conseil d’administration de l’office congolais de contrôle. Troublé et agité, l’homme décline sa vraie identité. Il avouera honnêtement qu’il est un vendeur de poisson salé «bitoyo». Oui, il serait de la famille du défunt Gaëtan Kakudji. Et un certain Dieu donnée Kabila serait leur parrain ici à Kinshasa. Devant la camera de la RTNC, ce faux colonel ne répondait qu’en Swahili pour avouer sa forfaiture. Un agent de la détection militaire des actes anti patries-DEMIAP sur place, a reconnu l’escroc et soutenu qu’il a été plusieurs fois appréhendé mais grâce à ses parrains, il a été toujours relâché avant d’affirmer que le FPI, l’OGEFREM, l’INSS et l’INPP sont ses terrains de prédilection. Bravo donc au président du conseil de l’administration de l’OCC pour sa prudence grâce à laquelle, il a réussi à mettre hors état de nuire ce faux colonel de la présidence.
gerard lemba