UN NATIONALISTE QUI SOUTIENT UN AUTRE : Kamerhe exige la libération de Mike Mukebayi

Mardi 2 décembre 2014 - 13:12

Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a lors de son discours, tenu hier lundi 1er décembre, à son siège de Barumbe, demandé au régime en place de libérer sans condition le journaliste Mike Mukebayi, qu’il qualifie de prisonnier
politique et d’opinion. Conscient du combat qu’a toujours mené Mike Mukebayi, le président de l’Union pour la Nation Congolaise
(UNC) Vital Kamhere considère ce journaliste de renom comme un détenu politique au même titre que Diomi Dongala et Bertin Ewanga. Raison suffisant pour Kamerhe de demander sans condition sa libération. Ce n’est pas la première fois qu’une telle demande ait été formulée. Récemment, les militants de ce parti avaient dans une manifestation de l’opposition politique,
des calicots sur lesquels, l’on pouvait lire : «Libérez le journaliste Mukebayi», «Mike Mukebayi, détenu politique doit être libéré». Le soutient mutuel de Kamerhe et Mukebayi a toujours dérangé le régime en place qui veut faire du président de l’UNC comme quelqu’un qui souffre de la peste. Et que tout le monde se méfie de lui. Les deux personnes sont liées par l’idéologie.
Celle des nationalistes qui ne peuvent trahir leur patrie.

Cette thèse de détenu politique est confirmée à travers le comportement de certaines personnes qui rendent visite à Mukebayi dans le but lui faire des offres telles que «liberté contre silence». Une pilule amère que le patron de CONGONEWS ne peut pas avaler. C’est clair, le patriotisme de Mukebayi dérange. Heureusement pour ce journaliste qui a derrière lui des chancelleries qui suivent désormais de prêt, son procès. Une équipe des observateurs des procès est d’ailleurs mobilisée pour suivre le déroulement des audiences du procès illégal contre lui.

Les ambassades se sont finalement rendues compte que Mukebayi est de ces journalistes qui ne font pas la presse des «petits soldats» qui défendent les causes inconnues, les causes qui nuisent les intérêts du peuple. «Je ne pas vois en RDC un journaliste qui puisse refuser sa liberté contre son silence. Dans la mesure où, la liberté a toujours été une bonne chose»,
a laissé entendre un diplomate français. Et de poursuivre : «nous suivons de prêt ce procès». Décidément, Mukebayi n’a pas de
souci le fait de se retrouver où il est. En tant que républicain, il tient seulement à ce que son procès soit équitable. Le principe de la légalité pénale veut à ce que non seulement les infractions, les poursuites, les peines soient légales. Mais aussi les preuves. Ce qui n’est pas le cas avec le procès contre Mukebayi dont les preuves sont fausses. Malgré les exceptions de ces irrégularités soulevées par ses avocats, le tribunal a passé outre. Des sources proches du Tribunal de paix de Kinshasa Gombe rensei gnent que l’affaire Mukebayi met mal à l’aise les juges. Qui voient contraints d’orienter dans le sens du vouloir du régime leur jugement. Pour preuves, la président de cette juridiction a avait laché à un de ses avocats de Mikebayi : «Maitre, vous ne savez pas qu’est ce que nous subissons si jamais ce procès est médiatisé». Où est l’indépendance du tribunal que proclame la constitution ?

Pourtant, ces juges oublient qu’ils ont entrain de mettre en danger leur vie professionnelle. Parce que Mukebayi se réserve tous les droits de les prendre en partie devant la Cour suprême de justice, à tout moment. Ce journaliste très conscient
de ses droits, ne veut pas cautionner les irrégularités dans son procès. Ce qui justifie même son action en «faux et usage de faux» contre l’auteur des preuves sur lesquelles, il est poursuivi notamment, François Kaniki sur instigation de son frère Monsengwo. Ils sont très mal à l’aise, parce que Mukebayi est déterminé. Il ira jusqu’au bout dans ce procès en faux, malgré les
dilatoires des avocats de marionnette ces deux frères qui se trouve être un agent du parquet, utilisé pour substituer les preuves