La politique, ce n’est pas forcément ce qui se raconte sur des réseaux sociaux ou qui se clame sur certains médias, très souvent conditionnés pour le besoin de la cause. La politique réelle est bien celle qui se trame, se discute et s’accepte dans le silence. Mieux dans l’obscurité. Loin des yeux trop regardants, des bouches trop parlantes, des microphones indiscrets.
Le tollé- apparemment mondial- qui s’était abattu contre le président burundais, M. Pierre Nkurunziza n’aura été que cosmétique d’autant que les véritables enjeux se concoctaient en deçà de la surface. Alors que le gouvernement du président Nkurunziza n’est “ pas reconnu “ au regard de la “ violation de la constitution qui lui a octroyé un troisième mandat controversé “, le président burundais vient officiellement d’accréditer un nouvel ambassadeur au Royaume de Belgique. M. BANIGWANINZIGO Jérémie, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a présenté ses lettres de créance à Sa Majesté le Roi mardi 15 septembre 2015 au Palais de Laeken. C’est-à-dire en Belgique, capitale de l’Union européenne. Contrairement à ce qui s’est dit et fait pour certains ambassadeurs rd congolais, Jérémie Banigwaninzigo n’a pas été récusé. Son chef était pourtant déjà passé aux voies de faits.
La nouvelle est passée presque inaperçue alors qu’elle devait faire la Une pour tous ceux qui ne juraient et qui, peut-être, continuent à jurer sur la mort de Nkurunziza au regard de tout ce dont il est reproché. Une leçon, sans doute, pour ceux des Africains, Congolais en prime qui ne se lassent pas d’eh appeler à la communauté internationale, la même, pour la résolution des problèmes internes à leurs pays.
Par TBK