R. Muyej : "l'heure n'est plus à des polémiques. Nous devons travailler, car le peuple nous jugera dans 5 ans...aujourd'hui, c'est le peuple d'abord"

Samedi 25 mai 2019 - 07:54
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Muyej

 

Devant la presse vendredi 24 mai 2019, le gouverneur du Lualaba a promis d'être sévère  avec les membres de son futur gouvernement. Richard Muyej Mangez Mans refuse de voir les atermoiements et veut se focaliser sur le travail pour le bien-être de la population.

"hier c'était facile de dire notre peuple, aujourd'hui  ça devient encore plus grave, car c'est le peuple d'abord. La province pilote du Lualaba attend beaucoup de nous. L'heure n'est plus à des polémiques ou des distractions inutiles sans lendemain. Nous devons travailler car dans 5 ans, le peuple nous jugera", a-t-il déclaré.

Dans quelques jours, Richard Muyej sera investi comme nouveau gouverneur. En "bon travailleur, il a hâte de donner le go de son riche et vaste programme. Il est en même temps  conscient que plusieurs  défis restent à révéler".

Contrairement "aux mauvaises langues qui affirment que Muyej a tout trouvé sur un plateau d'or, le nouveau  gouverneur pense que grâce à son modeste apport, la province est véritablement mise sur le rail du développement".

Muyej promet de se focaliser plus sur "le Lualaba profond où les besoins sont énormes".
Il exige par conséquent  un sens de responsabilité accentué  à tous ceux qui feront partis de sa nouvelle équipe.

"Toute personne qui fera partie de mon gouvernement, sera soumise à une formation  de dix jours, question de transmettre les règles à suivre pour un bon rendement. Et si tout le monde pouvait se focaliser sur le bien-être  de sa population en donnant le meilleur de lui, et si on pouvait  laisser de côté nos différends et réfléchir uniquement sur le développement de nos entités et du bien-être de sa population, les choses iraient dans le bon sens", a-t-il indiqué.

S'agissant de la route Kolwezi-Dilolo, Richard Muyej a expliqué que le déploiement est déjà fait et que c'est parmi les grands projets de son quinquennat".

JKM