Arrivée depuis 2012, la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, antenne de Bandundu, va fermer ses portes pour ce 30 juin.
Annonce faite ce samedi lors d'une cérémonie d'aurevoir organisée au siège de la Monusco. Elle a réuni les autorités politico-administratives, judiciaires, policières et des ONG partenaires de la Monusco.
"Ce 30 juin, le dernier bureau sera fermé. Ce qui est synonyme de ne plus parler de la Monusco à Bandundu", a déclaré Alexandre Atuga, chef de bureau de la Monusco dans cette partie du pays.
Il affirme cependant avoir appris beaucoup de choses pendant tout le temps passé dans cette ville.
"Contrairement à ce qui se dit à l'extérieur pour le Congo, j'ai beaucoup appris. Suis fier du caractère pacifique de Bandundu ville. La mission s'en va, mais de loin, il y aura un oeil sur la province. Je remercie enfin, tous nos partenaires notamment le Gouvernement et l'Assemblée provinciale, des ONG et la justice pour la collaboration", conclut-il.
Prince Mvudila du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme a présenté une les forces et faiblesses de la Monusco à Bandundu.
"La formation des activistes de Droits de l'homme, monitoring de cas de violence sexuelle, de procès, conditions de détention, sont là les quelques actions menées par la Monusco", a-t-il déclaré.
Cette mission n'a pas pu relever certains défis notamment :
- La résolution des conflits coutumiers avec 264 conflits ouverts ;
- Le taux de violence sexuelle reste à 65% en dépit de nos efforts ;
- Problème de monitoring, la mission s'est limitée à mi-chemin.
Notons par ailleurs que cette cérémonie a été rehaussée par la présence du gouverneur de province, Willy Itsundala Asang.
Rolly Mukiaka depuis Bandundu