C'est un tableau sombre que peint la structure citoyenne Comité pour la Prévention et la Lutte contre les Violences basées sur le Genre, COPELVEG, sur la situation de la femme dans des zones en conflits en territoire de Rutshuru.
Dans un intervalle de deux mois seulement, la structure citoyenne répertorie plus de 40 femmes qui ont été violées par des éléments FARDC incontrôlés.
Cette statistique a été faite en début de semaine, après une enquête menée à ce sujet par cette structure œuvrant au Nord-Kivu.
"Le Comité pour la Prévention et la Lutte contre les Violations basées sur le Genre a documenté parmi ces violations, plus de 40 femmes violées par les forces militaires FARDC affectées dans des opérations de traque des milices de Charles Kakule, parce qu'elles ont avoué devant les animateurs locaux qu'elles ont été violées. Violer une femme, c'est violer toute l'humanité", déplore Katembo Pierre, coordonnateur de ce comité.
A l'occasion, le COPELVEG tire une sonnette d'alarme à l'égard des autorités militaires pour que les coupables soient identifiés et déférés devant la justice.
Malheureusement, le COPELVEG regrette que les bourreaux se baladent toujours dans la nature sous le regard impuissant des victimes
Isaac Kisatiro depuis Butembo