Bertin Mubonzi, président de la jeunesse interféderale de l'Union pour la nation congolaise ville de Kinshasa, "UNC", s'est exprimé au sujet du retard constaté dans la mise sur pied du premier gouvernement après l'alternance pacifique au sommet de l'État entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi.
D'après lui, la pierre d'achoppement dans les pourparlers entre le FCC et le CACH réside sur le partage de deux ministères régaliens (des finances et de l'intérieur) que la plateforme de l'ancien chef de l'État Joseph Kabila, tient mordicus à rafler.
"Il y a un problème qui se situe sur 2 ministères. Le ministère des finances et le ministère de l'intérieur. Aujourd'hui, ça fait plus de 3 semaines que le FCC et le CACH ne se mettent pas d'accord sur ces 2 ministères. Le CACH dit que vous avez déjà le gouverneur de la Banque Centrale et donc ce n'est pas normal que vous ayez les finances. Quant au ministère de l'intérieur, nous, en tant que CACH, devons avoir le contrôle du ministère de l'intérieur", a déclaré B. Mubonzi au cours d'une conférence de presse ce vendredi 19 juillet à la salle de Fatima, dans la commune de la Gombe.
En tant que tête d'affiche de la jeunesse de l'UNC, Bertin Mubonzi affirme haut et fort à qui veut l'entendre qu'il est hors de question que ces deux portefeuilles échappent au président Félix Tshisekedi.
"Il n'est pas question que le FCC occupe ces portefeuilles", a-t-il dit sur un ton ferme.
Il soutient cependant la position prise par les négociateurs de CACH de ne pas courber l'échine face à ces motivations du FCC.
L'attende devient de plus de plus longue près de 6 mois après l'avènement du fils d'Étienne Tshisekedi au pouvoir.
Celui-ci n'est toujours pas en possession d'un gouvernement alors qu'il a, le 20 mai dernier, nommé Sylvestre Ilunga Ilunkamba au poste de Premier ministre sur proposition de l'autorité morale du FCC.
Merveil Molo/Stagiaire