
Alors que la validation des pouvoirs de nouveaux députés nationaux est à l'ordre du jour de l'actuelle session extraordinaire à l'assemblée nationale, l'opinion publique attend l'exécution de l'arrêt RCE 1120 réhabilitant le député national élu de Lubumbashi, Banga Mukose Dieudonné.
En effet, au terme de cet arrêt la Cour Constitutionnelle réhabilite comme député national monsieur Banga Mukose Dieudonné au détriment de Yannick Lumbu Ngoy mais malheureusement, contre toute attente monsieur Yannick Lumbu qui a été invalidé se débat pour siéger comme député national parce que par "erreur ou par magouille", son nom apparaît sur la liste définitive publiée le 04 juillet dernier par la Cour Constitutionnelle, alors que monsieur Yannick Lumbu n'a même pas un arrêt contredisant celui du 03 juillet qui a réhabilité Banga Mukose.
Par sa lettre du 26 juillet 2019, avec comme objet : la transmission à toute fin utile de l'arrêt sous RCE 1120/DN, l'honorable Banga Mukose a, à travers son avocat conseil, rappelé à l'intention de la présidente de l'assemblée nationale que l'arrêt sous RCE1168/DN qui a repris le nom de Yannick Lumbu sur la liste définitive de 500 députés n'a aucun soubassement.
L'exécuter en validant le mandat parlementaire du précité viole l'article 28 de la constitution car cet arrêt là est un acte manifestement illégal en ce qu'il reprend sur la liste des députés monsieur Yannick Lumbu Ngoy qui a été invalidé par l'arrêt RCE 1120 /DN qui a réhabilité Banga Mukose.
Pour ce dernier, Jeanine Mabunda qui a été élue présidente de l'assemblée nationale pour protéger les droits des députés nationaux, doit souscrire au principe sacrosaint d'exécution obligatoire de son arrêt RCE 1120 qui l'a réhabilité.
Valider le mandat de Yannick Lumbu serait une entorse à la légalité, insiste l'honorable Dieudonné Banga Mukose.
Tribune d'Ewing Yanda
Conseiller en communication de Banga Mukose