José Mpanda Kabangu, le tout premier ministre de la Recherche scientifique et innovations technologiques de l’ère Félix Tshisekedi, a deux avocats pour la revalorisation de son ministère : le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba et le député national Moïse Nyarungabo. Les deux ont exprimé leur soutien et intérêt manifeste à cet portefeuille que d’aucuns déconsidèrent, ce mardi 03 septembre, lors de la plénière de présentation du programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale.
Dans son discours-programme à la page 27, le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a promis qu’une attention particulière sera accord dans le domaine de la recherche scientifique et de l’innovation. Prenant quant à lui la parole dans le cadre du débat qui a suivi cette présentation du programme, le député national Moïse Nyarugabo a axé son intervention entre autres sur le plaidoyer envers la recherche scientifique qui, selon cet ancien ministre de l’économie nationale, est pour un pays qui se veut un développement, comme le cerveau dans un corps humain.
«…Dans ce même chapitre se retrouve la question de la recherche scientifique, je vous apprends rien monsieur le premier ministre, je reconnais votre expérience, mais sans innovation il n’y a pas d’avancement. Qu’allez-vous faire au-delà des mots ? Ceci est valable pour la maladie à virus Ebola. Parce que toutes les nouvelles technologies, le numérique et autres seront pas surtout accessibles surtout pas maîtrisables sans recherche, sans découverte ni innovation. Voici l’occasion et lieu, Excellence monsieur le premier ministre, de créer un fond, au besoin de créer une taxe pour la promotion de la recherche », a déclaré Moïse Nyarugabo.
Ces deux soutiens ragaillardissent le nouveau ministre qui, lui-même est déterminé au départ de requinquer ce méga ministère qui a des ramifications dans plusieurs autres ministères dans plusieurs domaines : médecine, industrie, enseignement, Nouvelles technologies, agronomie et écologie…
CP