Répondant à une question d'un journaliste mercredi 18 septembre dernier sur les affirmations de Martin Fayulu selon lesquelles, il serait une marionnette de Joseph Kabila, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n'est pas allé par le dos de la cuillère.
Félix Tshisekedi signe et persiste que ce qu'il fait sur le terrain prouve qu'il ne l'est pas. C'était à l'occasion de sa visite officielle de 4 jours en Belgique et qui se poursuit encore.
"Il a le droit de dire ce qu'il veut [Martin Fayulu NDLR] mais ce que je prouve sur le terrain démontre que je ne suis pas une marionnette. D'abord j'ai libéré tous les prisonniers politiques ce que lui n'avait pas fait, j'ai ramené tous les exilés politiques y compris un de ses adversaires le plus acharné. Donc je ne crois pas qu'une marionnette peut faire ça", a dit Félix Tshisekedi.
En outre, le chef de l'État a évoqué sa lutte contre la corruption qui, selon lui, a caractérisé l'ancien régime au pouvoir.
"Je suis en train de lutter conte la corruption qui avait caractérisé son système et j'améliore les qualités de la vie des Congolais. Donc, c'est clair que je ne suis pas sa marionnette. Je suis son allié parce que nous avons décidé de nous mettre ensemble pour diriger le Congo et le diriger autrement", renchérit Tshisekedi.
S'agissant de la présence massive des ministres du Front Commun pour le Congo dans son gouvernement, le président de la République précise que c'est lui qui nomme et qui peut révoquer en cas d'abus.
"C'est moi qui nomme, c'est moi qui peut révoquer si le ministre ne fait pas son travail", conclut le président Tshisekedi.
Fort de sa majorité au Parlement, le Front Commun pour le Congo dont l'autorité morale est l'ancien président Joseph Kabila Kabange, a aligné plusieurs ministres sur les 66 que compte le gouvernement Ilunga Ilunkamba.
Jephté Kitsita