Les habitants de la cité minière de Durba expriment leur désolation ce lundi 30 septembre 2019 et mais aussi mardi prochain face à l'insécurité.
Cette cité de la province du Haut-Uélé à l'est de la RDC a organisé cette journée ville morte sur l'appel de la sous-coordination de la société civile de Durba et la nouvelle société civile de Watsa.
La région, selon les organisateurs, connaît des tueries à répétition depuis juillet dernier.
D'ordinaire, le marché central de Durba grouille du monde mais ce lundi, les étals sont vides. Dans les rues, pas de transports en commun, ni de magasins ouverts. Seuls, quelques rares passants.
A Duembe, dans le deuxième marché de la contrée, les taxis sont toujours à l'attente des clients.
La journée ville morte décrétée par la Nouvelle Société Civile Congolaise a été suivie pour dénoncer l'insécurité grandissante dans cette partie de la province du Haut-Uélé.
"Trop c'est trop. Nous ne pouvons pas nous calmer. Il faudrait que l'on fasse quelque chose pour qu'il y ait une amélioration" avaient indiqué les organisateurs joint par 7SUR7.CD.
De leurs cotés, le ministre provincial de l'intérieur et l'administrateur du territoire de Watsa ont lancé un appel à la population de vaquer librement aux activités.
Rappelons que les organisateurs ont appelés à deux jours sans activités. Les boutiques resteront fermées suite à l'assassinat par balle de Mumbere Mbusa Denis par des personnes non autrement identifiées jusqu'à présent.
DieuMerci Thuambe depuis Isiro