Le ministre de la communication et des médias a pris l'engagement de travailler tout au long de son mandat pour que les autorités réservent la primaire de l'information aux médias nationaux et non pas des médias internationaux.
Jolino Makelele a dit aussi qu'il ne ferait pas de la rétention des informations.
Il l'a affirmé ce lundi à l'issue du café de presse organisé par l'UNESCO à l'occasion de la journée internationale de l'accès universel à l'information célébrée le 28 septembre de chaque année.
"Durant mon mandat, je veillerai à ce que cette situation change en faveur de ceux qui se lèvent tôt avec peu des moyens et qu'ils veulent informer... L'information, je la cacherai jamais parce que je n'ai rien à cacher. Nous sommes à l'heure du changement prôné par le Chef de l'État, l'information doit être la vraie quitte à ce qu'on ne soit pas épargné des critiques parce que la critique est aussi un élément d'information", a indiqué Jolino Makelele.
Il a cependant exhorté les professionnels de médias congolais à exercer leur métier avec "un esprit critique" en toute indépendance sans "manipulation d'informations".
En ce qui concerne la problématique de droit d’accès à l’information, le ministre J. Makelele annonce la mise sur pied dans les prochains jours d'un projet des réformes qui sera élaboré par les états généraux de la presse pour réfléchir sur les maux qui rongent le secteur médiatique congolais.
À en croire Jean Pierre Ilboudo, représentant de l'UNESCO en RDC, la mise en oeuvre du droit d'accès à l'information est un pré-requis dans la participation effective des populations aux missions nécessaires d'une société démocratique.
À noter que ce café de presse a connu la participation des experts des médias, des journalistes, des professeurs en journalisme, étudiants en journalisme et en communication...
Merveil Molo