À Butembo, une ville située dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu) dans l’Est de la RDC, il ne se passe plus une nuit sans qu’un cas d’incursion des bandits à "mains armées" ne soit signalé. Ce fait d’insécurité est, localement, appelé "phénomène Kasuku".
La Police nationale congolaise (PNC) dit être sur le pied pour anéantir cette forme de criminalité urbaine qui a élu domicile dans la ville commerciale de Butembo. Elle sollicite cependant, l’appui de la population locale, celle de la collaboration et la dénonciation, pour aboutir à l’éradication complète de l’insécurité.
"Les nuits sont devenues problématiques. Ça doit nous interpeller tous et non seulement nous (police, armée, ANR, Ndlr). Ces criminels ne passent pas nuit dans la brousse. Ils dorment dans des maisons. Et donc, ils ont des voisins qui ont déjà remarqué leurs mouvements suspects. J’en appelle à leur conscience afin qu’ils puissent nous fournir des informations pour traquer l’ennemi", indique Richard Mbambi Kingana, commissaire supérieur de la police à Butembo.
Mardi 01 octobre, plusieurs maisons ont été dévalisées par des bandits (Kasukwistes, Ndlr). Argent, téléphones et autres biens de valeur ont été emportés dans plusieurs quartiers de Butembo. Cela, quelques jours après l’assassinat, par balle, d’un étudiant de l’Université Officielle de Ruwenzori.
Joël Kaseso, à Butembo