Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) a repris mercredi 30 octobre 2019 dans la ville de Beni au Nord-Kivu, la série des formations des sages-femmes en Prévention et Contrôle des Infections (PCI) dans les maternités et la mise en place du système de supervision du personnel soignant dans ces services.
Selon la cellule de communication de l'UNFPA, plus de 180 sages-femmes et autre personnel des maternités de plus de 150 structures de santé ont déjà été formés dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour s’assurer de l'évolution du travail d’accouchement dans le risque de transmission du virus Ebola.
À travers cette stratégie, l’UNFPA vise une totalité de 400 sages-femmes dans plus de 300 structures de santé où une équipe des superviseures sages-femmes fera le tour des maternités pour encadrer et renforcer les mesures de prévention et de contrôle des infections dans les 2 provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
D'après Monique Kapamba, formatrice et experte au programme national de la santé de la reproduction, les services de gynéco-obstétrique constituent un milieu à haut risque de transmission de la maladie à virus Ebola.
Ces initiatives viennent compléter la réfection de certaines maternités dans des zones à haut risque (Mangina, Beni, et bientôt à Katwa) dans le cadre du renforcement de capacité pour un système de santé plus résilient.
Dostin Eugène