Où se trouve la liberté de ne pas voler un pain, lorsque l’on meurt de faim ?

Jeudi 7 novembre 2019 - 11:18
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La  chanson  ″Nakomitunaka  autrement  dit,  je  m’interroge″  de Verkys  Kiamuangana  demeure  la  source  de  mes  interrogations quant-à la recherche des solutions contre l’essor qui est réservé à l’homme noir et en particulier aux congolais. A ce jour, notre pays le  Congo  demeure  un  exemple  flagrant  que  je  conseille  à  tous  de faire  un  examen  de  conscience.  Il  n’est  jamais  trop  tard,  à moins que nous décidions qu’il en soit ainsi !

En  effet,  il  n’est  plus  possible  aujourd’hui  de  nier  l’échec  des hommes  et  femmes  politiques  congolais.  Persister  dans l’opiniâtreté, face à la déchéance de la nation ; nous enfonce dans l’ignominie  et  nous  fait  avancer  vers  un  danger  pathétique  qui risquerait  d’atteindre  le  seuil  de  l’irréversible  pour  des générations futures.

A ce jour, d’aucuns des dirigeants politiques n’ont pu alerter leur conscience  en  estimant  qu’il  s’agissait  là  des  ″scories  de promesses″  dans  la  manière  dont  le  pays  a  été  gouverné  et  rien ne  semble  profiler  à  l’horizon  dans  les  promesses des  acteurs  du moment,  alors  qu’ils  sont  généralement  reconnus  pour  leur appartenance à l’idéologie socialiste.

Sans  exception,  ils  se  sont  tous  compromis  et  persistent  dans une  témérité  suicidaire.  L’ennui  est  que  l’Afrique  est  désormais entrée  dans  l’élan  du  développement  alors  que  rien  ne  se  fait sentir  dans  la  sphère  congolaise.  Et  pourtant,  certains  congolais continuent à se lancer dans l’illusion de croire que ceux là même qui  ont  détruit  ce  pays  peuvent  revenir  au  pouvoir,  alors  qu’ils n’ont  même  pas  fait  un  bilan  sur  la  période  de  leur  règne  sans partage.

Une illusion rependue est que l’on pourrait reconstruire la nation congolaise  sans passer par une  cure  d’âmes,  sans  justice  sur  les atrocités  du  passé,  sans  se  poser  des  questions  sur  la délinquance  dans  l’exercice  des  fonctions  de  l’Etat  et  encore moins  sur  la  kleptocratie qui  est  instaurée  comme  système politique,  alors  que  la  jeunesse  née  sous  leur  règne  serait  déjà exposée  à  des  phénomènes  des  troubles  de  stress  posttraumatique  associé  dont  le  phénomène  KULUNA  en  est l’émanation. Plus  grave  encore est  que  l’on  commence  à  observer la  manifestation  du  syndrome  de  ″Lombroso″ dans  les  souches congolaises.

Voici,  le  temps  est  venu  ou  chacun  devrait  pendre  conscience  et reconnaître  ses  limites  pour  laisser  agir  les  hommes  et  femmes qui revendiquent une expertise dans la gestion et la gouvernance de  l’Etat.  D’autre  part,  le  peuple  congolais  doit  apprendre  à examiner  les  propositions  et  orientations  de  leurs  élites  afin d’exiger  régulièrement  un  bilan  clair  des  évolutions  quantifiables pour un élan de développement et de la reconstruction nationale.

Il  est  donc  question  de  cibler  les  options  essentielles  à l’épanouissement  mental,  moral,  spirituel,  physique, intellectuelle  et  psychologique des  congolais  et  de  tous  ceux qui auront choisi la nation congolaise comme une seconde patrie.

Pour  y  arriver,  voici,  notre  bureau  d’études  stratégiques  vous propose  une  matrice  des  revendications  que  tous  politiciens  et politiciennes  devraient  nous  donner  un  délai  de  réalisation,  aux besoins  élémentaires  mis  en  cause  pour  que  les  congolais puissent : se nourrir, se loger, se soigner, se former, travailler, se  protéger,  se  déplacer,  sans  oublier  les  garanties  d’une retraite paisible.

De  tout  cela,  il  se  pose  cinq  questions  essentielles,  en  référence d’une  enquête  de  victimation ;  laquelle  désigne  une  technique assez  simple  dans  son  principe  d’interroger  un  échantillon  de  la population, sur les infractions dont ils ont été victimes, à savoir :

  • Pouvons-nous accepter que les bourreaux du hier se positionnent comme  donneur  de  leçon  et  gouvernant  dans  le  Congo  de demain?
  • Pouvons-nous  faire  abstraction  des  tristes  événements  en  cours dans la partie orientale du pays et ailleurs ?
  • Pouvons-nous  parvenir  à  une  meilleure  réconciliation  nationale, sans  passer  par  une  cure  d’âme  et  une  confession  sur  le  mal congolais ?
  • Les  dirigeants  soupçonnés  de  haute  trahison  méritent-ils  d’un pardon ou d’une quelconque immunité?
  • Pouvons-nous accepter que la richesse amassée frauduleusement par  nos  précédents  dirigeants  continue  à  les  servir  alors  que  le pays a besoin de financement et que la misère de la population a atteint le seuil de son paroxysme ?

Ainsi,  nous  devons  nous  mettre  d’accord  et  en  commun  nos idées,  nos  actions  pour  un  changement  radical  des  mentalités afin  de  bâtir  un  Congo  nouveau  et  prospère  avec  les  attributs d'un  pouvoir  politique  fort  dans  un  Congo  stabilisé,  uni, souverain,  démocratique,  libre,  en  amélioration  constante  des options  de  la  protection  des  droits  humains,  du  développement intégral et de la recherche permanente de la justice.

Pour Arc-en-Tech Intelligency

Bureau d’études stratégiques pour la paix et le développement des pays d’Afrique.

Rémy Luvumbu

Téléphone : +41 79 832 68 71

 

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