La chanson ″Nakomitunaka autrement dit, je m’interroge″ de Verkys Kiamuangana demeure la source de mes interrogations quant-à la recherche des solutions contre l’essor qui est réservé à l’homme noir et en particulier aux congolais. A ce jour, notre pays le Congo demeure un exemple flagrant que je conseille à tous de faire un examen de conscience. Il n’est jamais trop tard, à moins que nous décidions qu’il en soit ainsi !
En effet, il n’est plus possible aujourd’hui de nier l’échec des hommes et femmes politiques congolais. Persister dans l’opiniâtreté, face à la déchéance de la nation ; nous enfonce dans l’ignominie et nous fait avancer vers un danger pathétique qui risquerait d’atteindre le seuil de l’irréversible pour des générations futures.
A ce jour, d’aucuns des dirigeants politiques n’ont pu alerter leur conscience en estimant qu’il s’agissait là des ″scories de promesses″ dans la manière dont le pays a été gouverné et rien ne semble profiler à l’horizon dans les promesses des acteurs du moment, alors qu’ils sont généralement reconnus pour leur appartenance à l’idéologie socialiste.
Sans exception, ils se sont tous compromis et persistent dans une témérité suicidaire. L’ennui est que l’Afrique est désormais entrée dans l’élan du développement alors que rien ne se fait sentir dans la sphère congolaise. Et pourtant, certains congolais continuent à se lancer dans l’illusion de croire que ceux là même qui ont détruit ce pays peuvent revenir au pouvoir, alors qu’ils n’ont même pas fait un bilan sur la période de leur règne sans partage.
Une illusion rependue est que l’on pourrait reconstruire la nation congolaise sans passer par une cure d’âmes, sans justice sur les atrocités du passé, sans se poser des questions sur la délinquance dans l’exercice des fonctions de l’Etat et encore moins sur la kleptocratie qui est instaurée comme système politique, alors que la jeunesse née sous leur règne serait déjà exposée à des phénomènes des troubles de stress posttraumatique associé dont le phénomène KULUNA en est l’émanation. Plus grave encore est que l’on commence à observer la manifestation du syndrome de ″Lombroso″ dans les souches congolaises.
Voici, le temps est venu ou chacun devrait pendre conscience et reconnaître ses limites pour laisser agir les hommes et femmes qui revendiquent une expertise dans la gestion et la gouvernance de l’Etat. D’autre part, le peuple congolais doit apprendre à examiner les propositions et orientations de leurs élites afin d’exiger régulièrement un bilan clair des évolutions quantifiables pour un élan de développement et de la reconstruction nationale.
Il est donc question de cibler les options essentielles à l’épanouissement mental, moral, spirituel, physique, intellectuelle et psychologique des congolais et de tous ceux qui auront choisi la nation congolaise comme une seconde patrie.
Pour y arriver, voici, notre bureau d’études stratégiques vous propose une matrice des revendications que tous politiciens et politiciennes devraient nous donner un délai de réalisation, aux besoins élémentaires mis en cause pour que les congolais puissent : se nourrir, se loger, se soigner, se former, travailler, se protéger, se déplacer, sans oublier les garanties d’une retraite paisible.
De tout cela, il se pose cinq questions essentielles, en référence d’une enquête de victimation ; laquelle désigne une technique assez simple dans son principe d’interroger un échantillon de la population, sur les infractions dont ils ont été victimes, à savoir :
- Pouvons-nous accepter que les bourreaux du hier se positionnent comme donneur de leçon et gouvernant dans le Congo de demain?
- Pouvons-nous faire abstraction des tristes événements en cours dans la partie orientale du pays et ailleurs ?
- Pouvons-nous parvenir à une meilleure réconciliation nationale, sans passer par une cure d’âme et une confession sur le mal congolais ?
- Les dirigeants soupçonnés de haute trahison méritent-ils d’un pardon ou d’une quelconque immunité?
- Pouvons-nous accepter que la richesse amassée frauduleusement par nos précédents dirigeants continue à les servir alors que le pays a besoin de financement et que la misère de la population a atteint le seuil de son paroxysme ?
Ainsi, nous devons nous mettre d’accord et en commun nos idées, nos actions pour un changement radical des mentalités afin de bâtir un Congo nouveau et prospère avec les attributs d'un pouvoir politique fort dans un Congo stabilisé, uni, souverain, démocratique, libre, en amélioration constante des options de la protection des droits humains, du développement intégral et de la recherche permanente de la justice.
Pour Arc-en-Tech Intelligency
Bureau d’études stratégiques pour la paix et le développement des pays d’Afrique.
Rémy Luvumbu
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