RDC : "C'est une honte qu'un parti politique qui se dit adhérer à la culture de la démocratie déchire les effigies de président de la République" (Muyej)

Dimanche 10 novembre 2019 - 17:05
Image
7sur7

Richard Muyej Mangez Mans, gouverneur du Lualaba a condamné les comportements inciviques posés fait par des membres des partis politiques au Kolwezi.

Mangez Mans s'inscrit en faux contre l'acte posé par les membres de l'UDPS et du PPRD qui ont déchiré et/ou brûlé les effigies de l'ancien président de la République et de l'actuel chef de l'État samedi 9 novembre 2019 à Kolwezi chef-lieu du Lualaba.

L'autorité provinciale  déplore ces actes inciviques et appelle les auteurs à cesser pour préserver la paix dans cette partie de la République.

 "C'est une honte qu'un parti politique qui se dit adhérer à la culture de la démocratie déchire les effigies de président de la République. Qu'il s'agisse de ceux se sont attaqués aux effigies de l'ancien président de la République ou de ceux qui par vengeance voulaient s'attaquer aux effigies de l'actuel  président de la Républiques, c'est un coup de folie qui doit s'arrêter tout de suite, puisqu'à Kolwezi nous avons besoin de la paix", a-t-il martelé.

Et d'ajouter, "on s'est attaqué au symbole du parti, on s'est attaqué à notre leader, on peut aller en justice. Mais on ne descend pas dans la rue pour faire la même chose. quand on fait la même chose on se ressemble". 

Par ailleurs, Richard Muyej demande aux dirigeants du PPRD et de l'UDPS d'encadrer leurs militants et de leur expliquer le sens de la passation civilisée du pouvoir.

"Le PPRD et l'UDPS ont des dirigeants politiques, il faut que ceux qui se disent dirigeants encadrent leurs militants. C'est ça le sens du civisme et de l'éducation civique. Car On ne créer pas un parti juste pour des slogans, et faire des marches qui n'ont aucun sens, mais on crée un parti politique en éduquant, parce qu'on se prépare d'avoir les pouvoirs", a-t-il dit.

Richard Muyeji promet cependant d'inviter les fauteurs de troubles dans son bureau afin de les entendre.

Dostin Eugène Luange