De la parole aux actes : le vice-président de la ligue des jeunes de l'UDPS a, ce vendredi, demandé au procureur général de la République près la cour de cassation d'ouvrir une information judiciaire pour la dégradation des travaux de réhabilitation de l'avenue Luambo Makiadi (ex Bokasa) dans son tronçon compris entre le Boulevard du 30 juin et l'avenue Militant.
Dans sa plainte, Amisi Makutano vise les personnes ci-après :
1. Le vice-Premier ministre chargé des infrastructures et travaux publics (Willy N'gopos),
2. Le directeur général de l'Office des Voiries et Drainage ( Benjamin Wenga),
3. Le conseiller principal du chef de l'État aux infrastructures (David Mukeba),
4. Le directeur général du bureau technique de contrôle (Joseph Kisaka),
5. Coordonateur de la commission du programme des travaux des 100 jours du président de la République (Nicolas Kazadi),
6. Coordonateur de la commission du programme des travaux des 100 jours du président de la République (Justin Kamerhe).
Pour le vice-président de la ligue des jeunes de l'UDPS, ces personnes sont ''à la base des pertes des sommes énormes du contribuable pour les travaux bâclés''.
Amisi, dans sa plainte, dit être ''surpris que plus de 6 millions de dollars USD décaissés pour l'exécution des travaux aient servi intégralement à son objectif, et ce au détriment de la République''.
Du constat de la dégradation précoce de l'avenue ex Bokassa, il doute de la qualité des travaux effectués par l'OVD via Safrimex.
Il soupçonne un détournement et demande une information judiciaire sue base de l'article 145 du code pénal.
Dans sa conclusion, ce cadre de l'UDPS exige que tous les coupables subissent la rigueur de la loi et soient contraints à la réparation pour les énormes préjudices causés à la République.
Pour rappel, l'avenue Bokassa avaient été inaugurée le 19 octobre par le président de la République. Moins d'un mois après, des trous béants sont apparus comme l'avait constaté un reporter de 7SUR7.CD.
Alphonse Muderhwa