Des hommes armés non encore identifiés assimilés aux miliciens Maï-Maï, ont tendu une embuscade contre une moto en provenance de Biakato, chef-lieu de la chefferie de Babila Babombi, pour Mambasa chef-lieu du territoire portant le même nom aux environs de 17 heures, heure locale.
D'après la Convention pour le respect des droits de l'homme (CRDH), antenne de Mambasa qui livre la nouvelle à 7SUR7.CD, sur la moto embusquée, il avait un présumé Maï-Maï, escorté par un militaire pour l'auditorat militaire à Mambasa.
"Un conducteur de taxi moto de Biakato, membre de l'association ATAMOVE qui transportait un détenu présumé Maï-Maï avec un militaire qui escortait le dit détenu pour l'accompagner à l'auditorat de Mambasa viennent de tomber dans une embuscade tendue par les bandits non autrement identifiés à Katala, une agglomération située au nord de Biakato, sur la RN 44, explique à 7SUR7.CD, Kasereka Sivamwenda, coordinateur de la CRDH, Mambasa.
Après l'assassinat du conducteur, ces présumés bandits se sont volatilisés dans la nature pour une destination inconnue avec le présumé Maï-Maï et le militaire qui l'escortait, ajoutent nos sources.
Jusque tard dans la soirée, du vendredi 13 décembre 2019, le corps de la victime gisait encore au sol sur le lieu du drame et sa moto abandonnée sur place.
Pour ce faire, la convention pour le respect des droits de l'homme (CRDH), appelle les autorités militaires au déploiement des troupes dans la contrée pour traquer ces bandits. Cette ONGDH, plaide aussi pour la prise par les autorités des mesures préventives en cas de transfert des détenus présumés Maï-Maï, pour ne pas exposer les conducteurs des motos.
Roger Kakulirahi, à Beni