RDC : Près d'un an après l'investiture du chef de l'État, la dissolution du Parlement reste l’une des options pour le décollage du pays", (Tribune)

Samedi 18 janvier 2020 - 10:41
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À quelques jours de l'an de l'investiture du chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le député national Éric Ngalula Ilunga estime qu'il est temps que "l'alternance tant attendue par le peuple Congolais" produise ses fruits.

Pour l'élu de Lupatapata dans le Kasaï-Oriental, la dissolution du Parlement est parmi les options qui permettront à la République Démocratique du Congo de décoller.

(Ci-dessous, la tribune du député national Éric Ngalula Ilunga)

À un peu moins de 1 an après la prise des fonctions de Félix Tshisekedi, la dissolution du parlement reste l’une des options pour le décollage du Congo.

Désormais, notre pays doit décoller comme le demande le peuple Congolais qui attendait beaucoup de l’alternance. 

La plupart de choses sont faites grâce à la volonté du président Tshisekedi entre autre la gratuité de l’enseignement primaire. 

Si cette coalition ne commence pas à rencontrer les attentes de la population dans les semaines à venir, j’encouragerai le chef de l’Etat comme garant du bon fonctionnement des institutions de dissoudre ce parlement composé de plusieurs membres du FCC qui empêchent le président de la République à concrétiser son programme. 

Il faudrait convoquer des élections anticipées pour se doter d’une forte majorité parlementaire acquise au changement. La vision de Félix Tshisekedi est que le peuple se retrouve dans son vécu quotidien. Notre peuple doit être associé à cette démarche. Un groupe de personnes hypocrite ne peut pas continuer à défier le président. Si nous voulons réellement le changement tant souhaité, mettons de côté ce qui nous divise et mettons nous au travail ou alors, retournons aux urnes et que le peuple se choisisse de nouveaux représentants. 

Certaines personnes veulent voir le président échouer. Nous ne laisserons pas faire. Regardez au gouvernement central, dans les provinces, il existe plusieurs dysfonctionnements. Pour que les réflexions sur certaines dispositions de la constitution aboutissent dont la double nationalité et le suffrage direct concernant les sénateurs et les gouverneurs, il nous faut un nouveau parlement. 

Nous totaliserons 60 ans depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, il est temps pour nous de décoller. Nous ne sommes pas là comme des jouisseurs mais comme des serviteurs des millions de congolais qui attendent beaucoup de nous à travers toutes nos institutions. 

Je rends hommages à nos FARDC pour la détermination avec laquelle ils combattent à l’Est du pays.

Éric Ngalula Ilunga
Député national/UDPS