
Selon une dépêche de Reuters d'hier vendredi, le mineur canadien Banro Corporation cherche à vendre sa mine d'or de Namoya située au Maniema dans l'est du Congo.
Pour expliquer sa décision, le président de Banro accuse le gouvernement de n'avoir pas amélioré la sécurité dans la région à la suite d'un enlèvement de personnel l'année dernière.
D'après Brett Richards, les attaques répétées des milices locales (Maï-Maï) ont contraint Banro à suspendre ses opérations sur plusieurs de ses sites au Maniema.
À signaler que La société aurifère a déjà vendu sa mine de Twangiza à l'actionnaire minoritaire Baiyin International Investments de Chine, pour renflouer ses finances.
Banro avait acquis de manière controversée les anciennes concessions minières de la Sominki.
Plusieurs Ongs dénoncaient aussi le régime juridique de Banro. Une convention particulière qui lui donnait beaucoup des droits au lieu du régime général du code minier.
Les Maï-Maï Malaïka, dirigés par le chef de guerre Cheik Hassan Huzaifa Mitende, sont très actifs au Maniema.
Ils dénoncent le pillage de leurs ressources naturelles par Banro.