La ministre de l'économie nationale a relancé, lundi 10 février, les activités du comité de suivi des prix des biens de première nécessité sur les marchés du pays. La relance du comité est une suggestion du conseil des ministres.
Lors de la réunion de prise de contact convoquée en son cabinet de travail, à Kinshasa, Acacia Bandubola a insisté sur la fin de la spéculation, un des objectifs assignés à ce comité.
"Il est temps de mettre fin à la spéculation des prix sur les marchés", a-t-elle martelé.
Selon Célestin Twite, secrétaire général à l'économie nationale, dans un premier temps, ce comité va réunir tous les éléments nécessaires pour situer l'origine de la spéculation des prix sur les marchés pour en trouver des solutions appropriées.
"...Là dedans, nous avons convenu d'arrêter une liste de dizaines des produits pour lesquels les opérateurs économiques doivent nous transmettre leurs structures des prix et les entreprises publiques qui interviennent dans le dédouanement des produits, nous communiquent aussi leurs taux de facturation, comme ça, au niveau du comité de suivi, qui est un cadre consultatif, nous allons faire des structures des prix type, poursuivre s'il y a des paramètres au niveau local ou au niveau international qui ont évolué. En ce moment, on saura si le problème se pose au niveau des grossistes ou au niveau des détaillants...où les marges sont très très élevées", a-t-il indiqué, au sortir de la rencontre.
À l'en croire, le comité de suivi a convenu de se réunir chaque deux semaines jusqu'à "ce qu'une solution sera trouvée" pour enrayer la spéculation des prix sur les marchés.
Pour sa part, le président de l'association des consommateurs Musoko a laissé entendre que la redynamisation de ce comité est un "signe d'espoir", vers la fin de la spéculation des prix des biens sur les marchés. Il a par ailleurs, appelé la ministre Bandubola à en faire son "devoir de chaque jour pour que les consommateurs soient heureux".
Le comité de suivi est composé des acteurs de secteurs publics et privés, notamment la présidence de la République, la primature, les ministères du commerce extérieur, des transports, des finances, du plan, la Banque Centrale du Congo, les entreprises concernées (Office congolais de contrôle, Direction générale de douane et accises, Office de gestion du fret multimodal, Direction générale des impôts, etc.), les importateurs, producteurs des produits pétroliers ainsi que des membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).
Prince Mayiro