Maître Jean-Jacques Elakano, conseiller à la présidence de la République au collège socioculturel, a animé une conférence-débat le 2 février 2020 face à la diaspora congolaise au Burundi.
L'évaluation de l'an 1 de Félix Tshisekedi au sommet de l'État et son approche pour la consolidation de la paix dans la sous-région des Grands Lacs, étaient les thèmes au centre de ladite conférence.
S'agissant de l'an 1 du président Tshisekedi à la tête du pays, Jean-Jacques Elakano a notamment évoqué la gratuité de l'enseignement de base ainsi que les travaux routiers qui sont en cours notamment dans la province du Sud-Kivu.
"Nous avons exploré certaines réalisations au Sud-Kivu dans le cadre de 100 jours où des routes à Bukavu sont asphaltées. Quand vous voyez la route qu'on appelle Ruzizi I c'est en cours de réhabilitation. Il y a aussi Ruzizi II, nous avons aussi parlé d'Uvira ou les chantiers sont en cours. Nous avons aussi épinglé la volonté du chef de l'État de faire intégrer la RDC à la Communauté d'Afrique de l'Est, cela permettra sans doute à nos populations, surtout du Kivu et en particulier du Sud-Kivu, de voyager librement sans payer les visas lorsqu'ils se rendront au Kenya, à Dar es Salaam et même en Ouganda... J'ai pu démontrer les réalisations du chef de l'État dans notre province, sans oublier la gratuité de l'enseignement", a-t-il dit ce mardi 11 février 2020 à 7SUR7.CD.
Au sujet de la consolidation de la paix dans la sous-région, Me Elakano a évoqué les prouesses des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, (FARDC) ainsi que "la diplomatie agissante" du chef de l'État.
"D'un côté, il y a l'armée qui travaille sur terrain, j'ai épinglé le cas de Beni, Butembo et même chez nous [Sud-Kivu ndlr] où les militaires sont déployés. J'ai aussi démontré les visites du chef de l'État dans la sous-région...C'était pour rechercher et consolider les liens pour que la paix revienne sachant que nos frontières sont poreuses. Il ne peut y avoir de paix au Congo sans le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie", a-t-il renchéri.
En ce qui concerne la polémique sur les déclarations du chef de l'État au sujet des Banyamulenge qu'il avait affirmé être des Congolais lors de son échange avec la diaspora congolaise à Londres, Jean-Jacques Elakano estime que les propos du chef de l'État ont été mal compris et interprétés.
"Cette déclaration du chef de l'État à Londres était mal interprétée. Il était question de leur faire comprendre que ceux qui avaient donné la nationalité congolaise aux Banyamulenge c'est nous-mêmes Congolais de l'Est. Il ne s'agit même pas de Félix Tshisekedi. Donc, le président de la République en parlant à Londres n'a fait que rappeler les prescrits de la Constitution à son article 10", a martelé Me Elakano, cadre de l'UDPS.
Au Burundi, le conseiller à la présidence de la République au Collège Socioculturel, était allé représenter le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, (UDPS), Augustin Kabuya, au congrès du Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces de Défense de la Démocratie, (CNDD-FDD).
Jephté Kitsita