RDC : Des notables du Grand Équateur s'insurgent contre les attaques "récurrentes" dont fait l'objet A. Bandubola sur les réseaux sociaux 

Dimanche 15 mars 2020 - 10:17
Image
7SUR7.CD

Dans une déclaration parvenue à 7SUR7.CD le samedi 14 mars 2020, la Notabilité Grand Équateur (Asbl) qui s'est réunie vendredi dernier, à Kinshasa, dénonce le "lynchage" et "l'acharnement" dont fait l'objet leur fille, Acacia Bandubola, ministre de l'économie, sur les réseaux sociaux.  

Selon elle, ces pratiques orchestrées par des personnes malveillantes, députées nationales soit-elles, sont contre la morale et l'éthique et ne respectent pas les lois de la République qui consacrent la vie privée des individus. 

Les notables du Grand Équateur disent s'insurger contre ces attaques "récurrentes" et mettent en garde ces personnes "au risque de saisir les instances judiciaires compétentes".

Pour eux, la ministre Bandubola mérite considération et respect. "Madame le ministre, notre fille, élevée en dignité, par son excellence monsieur le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, mérite considération et respect ; car, elle est porteuse des valeurs chrétiennes, mère de famille et femme au foyer", lit-on dans ladite déclaration signée par José Lipekene, secrétaire permanent de la Notabilité Grand Équateur. 

Cependant, ces notables du Grand Équateur exhortent toute personne, de tout bord, de ne plus se livrer à ces pratiques, "sinon elle trouvera les filles et fils du Grand Équateur sur son chemin". 

Pour rappel, la ministre de l'économie a sollicité, le mercredi 11 mars dernier, l'ouverture d'une information judiciaire auprès du Parquet de Kinshasa/Matete sur les internautes qui ont posté sur les réseaux sociaux des commentaires portant atteinte à son honneur. Ce, afin qu'ils soient interpellés, entendus, poursuivis pour qu'ils répondent de leurs actes devant la justice. 

D'après son avocat, maître Lilongo Baende, il est repris dans les publications de ces internautes, "dans l'intention de nuire, que la ministre de l'économie a été nommée à ces fonctions en contrepartie des prestations sexuelles et entretien une relation amoureuse avec un autre membre du gouvernement". 

Prince Mayiro