Les assistants parlementaires réunis au sein d'un collectif déplorent les arriérés de 6 mois de leur prime depuis le début de la législature en cours jusqu'à ce jour et réclament l'amélioration de leurs conditions de vie sociale.
Ils se disent victimes "d'un traitement déplorable et injuste" contrairement à leurs collègues du sénat qui sont déjà en possession de leur carte de service, perçoivent régulièrement leur prime et sont bénéficiaires de certains avantages sociaux.
À travers une correspondance adressée aux députés nationaux et consultée ce vendredi 8 mai 2020 par 7SUR7.CD, ils sollicitent leur implication afin que des solutions adéquates aux maux qui les ruinent soient trouvées de manière définitive.
"En effet, depuis le début de la législature en cours jusqu'à ce jour, les assistants parlementaires comptent 6 mois d'arriérés de leur prime étalé comme suit: février, mars, avril et mai 2019, l'extraordinaire de la session inaugurale 2019 et mars, avril 2020. Cette situation injustifiée et non comprise affecte les conditions de vie sociale de vos assistants que nous sommes", lit-on dans ce document.
Dans la quête de la solution à leurs revendications, les assistants parlementaires indiquent avoir mené plusieurs démarches en vain auprès notamment de certains membres du bureau de l'assemblée nationale dont la présidente, de quelques présidents de groupes parlementaires.
Ils regrettent aussi le fait que leur nomination traîne le pas au niveau de la chambre basse du parlement.
Les assistants parlementaires rappelent, en outre, que la plupart de leurs collègues viennent de l'intérieur du pays et éprouvent des difficultés énormes pour répondre aux besoins de leurs ménages.
Merveil Molo