
Sous la présidence de Francine Muyumba Nkanga, le ministre des droits humains a expliqué le mardi 19 mai dernier aux membres de la commission des relations extérieures du Sénat les différentes réformes entreprises par le gouvernement congolais, lesquelles le mettent en phase avec certaines recommandations du conseil des droits de l'homme des Nations-Unies.
Parmi ces réformes, l'on note l'opérationnalission du centre national de prévention contre la torture, l'adhésion de la RDC à l'initiative des principes volontaires de sécurité et du respect des droits de l'homme dans les industries extractives mais aussi la mise en place du mécanisme d'alerte précoce au sujet des situations des violations des droits de l'homme, à travers les quartiers, les communes, les villages et les villes du pays.
A en croire André Lite, d'autres projets prioritaires pour la promotion des droits de l'homme sont gestation.
Il s'agit entre autres de l'initiation des élèves du primaire et du secondaire aux notions des droits de l'homme en partenariat avec le ministère de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) et l'Unesco mais également l'élaboration d'un guide pratique des droits de l'homme à l'usage des citoyens.
A noter que cette audition du ministre des droits humains par la commission des relations extérieures du Sénat fait suite à la saisine du président de la chambre haute du parlement par le secrétaire général de l'union interparlementaire afin que le parlement congolais assure le suivi des différentes recommandations à satisfaire par le gouvernement congolais en matière des droits de l'homme.
Elysée Odia