Certains électeurs de Vital Kamerhe ont lancé le mardi 19 mai 2020 à Bukavu le Mouvement Kamerhe-Libre, "(MKL). Cette structure vise à mener des actions de revendications afin d'obtenir la libération du directeur de cabinet du chef de l'État Vital Kamerhe.
Lors d'une adresse à la presse, le mouvement Kamerhe-libre indique que l'arrestation de Vital Kamerhe est un acharnement politique.
"Après avoir suivi le déroulement du procès Kamerhe en sa première audience, nous avons constaté que les faits pénaux antérieurement mis à sa charge n'ont pas été ceux pour lesquels Vital Kamerhe a été amené à répondre à cette audience. Au vu de la célérité avec laquelle il a été conduit en prison et sans tenir compte de son rang, il y a lieu de conclure que son arrestation n'est rien d'autre qu'un acharnement politique. Cette raison et tant d'autres ont poussé certains de ses électeurs et habitants du Sud-Kivu à la mise en place du mouvement Kamerhe-libre", a déclaré Pascal Iragilihana Nshangalume, l'un des initiateurs de ce mouvement.
Le mouvement Kamerhe-libre appelle le président de la République Félix Tshisekedi à s'impliquer pour la libération de son allié afin de sauvegarder l'unité nationale.
Cette structure appelle également tous les députés provinciaux et nationaux élus du Sud-Kivu à suspendre leur participation aux activités parlementaires tant que Kamerhe reste en prison.
Le mouvement Kamerhe-libre met en garde tous les détracteurs qui "pensent qu'ils occuperaient la place de Kamerhe une fois condamné".
Déogratias Cubaka, à Bukavu